L'argent colloïdal, un super antibiotique naturel!

Aussi efficace sur les virus que sur les bactéries, c’est le traitement idéal de nombreuses infections, en usage interne, comme en usage externe.

L'argent est un oligo-élément utilisé depuis l’Antiquité pour ses vertus germicides. Il servait de matière première aux récipients (carafes et autres) pour allonger la durée conservation des liquides. On plaçait parfois une pièce d’argent dans les pichets, gourdes afin d’éviter la prolifération bactérienne dans les liquides (eau, vin, lait)  et les garder potables plus longtemps. On l’appliquait aussi sur les plaies (sous formes de plaques d’argent) afin de les désinfecter. De même, on employait des couverts en argent dans un but de « médecine préventive ». Offrir des couverts en argents ou une timbale ou encore un hochet à la naissance d'une enfant était doté de bon sens et préservait la santé de l'enfant.

L’argent colloïdal est une solution composée d’ions d’argent et de particules d’argent colloïdales. Connu pour être un puissant antiseptique, antifongique et antiviral, il est aussi considéré comme un antibiotique naturel à large spectre[1]. De nombreuses études ont été faites sur son utilisation, ses applications et ses effets secondaires.

Jusqu’à la fin des années 1930, l’argent colloïdal était largement utilisé dans la pharmacopée. Avec l’apparition des antibiotiques de synthèse au début des années 1940, il est alors tombé dans l’oubli. À partir des années 1970, il a de nouveau été utilisé, testé, et grâce à l’essor d’Internet et l’intérêt de la population pour les remèdes naturels, il est revenu sur le devant de la scène. Par ailleurs, l’augmentation des bactéries résistantes aux antibiotiques a poussé de nombreux chercheurs à orienter leurs études sur cet antibiotique naturel. En effet, les bactéries et virus ne peuvent développer de résistance vis-à-vis de l’argent colloïdal, car il inhibe une enzyme vitale aux bactéries et aux pathogènes.

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur l’argent colloïdal, la littérature regorge d’ouvrages vantant les mérites de cet antibiotique naturel. Le livre de Jeanne Perros[2] est notamment une source d’informations et de références que je ne peux que vous conseiller.

À ce jour, aucun effet secondaire n’a été rapporté au-delà des doses recommandées. L’argent étant un élément biodisponible, c’est-à-dire naturellement assimilable par notre organisme, nous l’ingérons déjà sous forme d’oligo-élément présent dans certains aliments. L’argent est également présent dans notre organisme à l’état naturel (notre corps en contient 1 mg). Enfin et surtout, il n’a d’effets toxiques que sur les organismes unicellulaires et les virus.

Une exposition prolongée et intense à l’argent peut entraîner une argyrie, une maladie de la peau, qui prend une teinte gris-bleu seul et unique manifestation d'une surconsommation. Cette pathologie n’a toutefois jamais été rapportée comme étant lié à la consommation de l’argent sous sa forme colloïdale mais sous forme de sels d'argent. Les faibles taux d’argent dans l’eau de boisson ne présentent donc aucun risque quant à l’apparition de l’argyrie. Selon certains spécialistes, il faudrait boire 1,7 l d'argent colloïdal par jour pendant au moins 7 ans pour se voir virer au gris.

Dans son rapport de 2008 intitulé « Recommandations pour la qualité de l’eau de boisson », l’OMS indique que l’argent dans l’eau de boisson ne présente pas de risques pour la santé humaine. En effet, dans certains pays, l’argent est utilisé comme agent de décontamination et on en retrouve dans l’eau potable.

L’EPA (Environnemental Protection Administration) « fixe cependant une limite journalière qui correspond pour une personne de 70 kg, à 350 µg, cette valeur prenant en compte l’hypothèse d’une consommation quotidienne sur la durée de vie (70 ans) »[3]. Soit une consommation de 7 cuillères à café par jour d’argent colloïdal à 10 ppm.

Bien le choisir

• Choisir un argent colloïdal fabriqué par LVDC (low voltage direct current). Il s’agit d’un courant continu à faible intensité, qui permet aux ions d’argent d’être parfaitement dissous dans l’eau : on ne doit donc trouver aucun dépôt d’argent dans le fond du flacon.

• Pour un usage interne, optez pour une solution ionisée entre 10 et 20 ppm. Au-delà, l’efficacité sera moindre et les ions d’argent plus gros pourraient s’agglomérer entre eux et ne plus assurer leur action de dissolution.

Mode d’emploi et utilisations

La concentration des ions d’argent s’exprime en ppm (partie par million) : plus elle est petite, meilleure est l’assimilation des ions par l’organisme. Il est donc conseillé d’utiliser l’argent colloïdal à 15 ppm en ingestion et 10 ppm en application externe.

Il existe des tableaux d’équivalence pour une dissolution plus importante, mais il ne faut en tout cas pas dépasser la dose de 25 ppm en ingestion.

Selon Jeanne Perros, les recommandations usuelles distinguent généralement trois cas :

• La dose nutritionnelle ou de maintenance (équivalent d'1 cuillère à café par jour= 5 ml, une demi-dose pour les enfants).

• La dose d’attaque, correspondant à un état passager (2 à 7 fois la dose de maintenance par jour).

• La dose « long terme », correspondant à un état chronique ( équivalent d1 cuillère à café= 5ml, 3 à 7 fois par jour pour un adulte).

Il est possible de remarquer des symptômes de détoxication (nausée, diarrhée…). Ils sont liés à l’élimination des toxines issues de la dégradation des bactéries.

• En usage interne

– En gargarisme (aphte, maux de gorge, gingivite…).

– En lavement : équivalent de 2 cuillères (10ml) à café dans l’eau de lavement (nez, mycose vaginale, problème intestinal…).

– En traitement oral (infections diverses).

– En nébulisation (infections pulmonaires).

• En usage externe

– En pulvérisation directe sur la peau (acné, mycose, plaie, égratignure, brûlure, verrue, piqûre d’insecte…).

– En collyre (conjonctivite).

– En gouttes (otite).

– En spray comme déodorant.

Recommandations et conversions

5 jours de traitement (préventif ou curatif) à raison de 3 doses par jour, matin, midi et soir.

TRAITEMENT PREVENTIF: fatigue, des symptômes mais pas de fièvre

3 doses/jour pendant 5 jours	5 ppm	10 ppm	15 ppm	20 ppm
Ado et adulte	45 ml	22,5 ml	15 ml	11,2 ml
Enfant de 2 à 12 ans	22,5 ml	11,5 ml	7,5 ml	5,6 ml
Bébé de 0 à 2 ans	11,2 ml	5,6 ml	3,7 ml	2,8 ml

 TRAITEMENT CURATIF: maladie déclarée, fièvre

3 doses/jour pendant 5 jours	5 ppm	10 ppm	15 ppm	20 ppm
Ado et adulte	90 ml	45 ml	30 ml	22,5 ml
Enfant de 2 à 12 ans	45 ml	22,5 ml	15 ml	11,2 ml
Bébé de 0 à 2 ans	22,5 ml	11,2 ml	7,5 ml	5,6 ml

Précautions d’emploi

• Ne pas diluer le produit.

• Il est important de boire l’argent colloïdal à distance des repas et de la prise de compléments alimentaires. On préconise de 15 à 30 minutes avant, estomac vide.

• Garder l’argent colloïdal quelques dizaines de secondes dans la bouche avant d’avaler, car l’absorption par les capillaires buccaux est essentielle.

• Ne pas utiliser d’objet en métal au contact de l’argent colloïdal.

• L’argent colloïdal peut être pris lors de traitements antibiotiques de synthèse, il renforcera l’action de ceux-ci. Veillez cependant à le prendre en dehors des repas et de la prise des antibiotiques.

Autres usages

• Pour les animaux : 15 ppm en usage externe et 10 ppm en usage interne. Dose de 5 ml pour les chiens, 2 ml pour les chats et 50 ml pour les chevaux en usage interne, une fois par jour en préventif, 3 fois par jour en traitement curatif.

• Pour purifier de l’eau : 1 cuillère à café par litre d’eau.

• Pour désinfecter les surfaces : vaporiser de l’argent colloïdal sur les surfaces à désinfecter.

• Pour les plantes : vaporiser sur les feuilles et les tiges de l’argent colloïdal afin de lutter contre les maladies, champignons ou autre.

Conservation

Même si l’argent colloïdal est contenu dans une bouteille foncée, il est bon de le conserver à l’abri de la lumière.

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[1] Warren Jefferson, Colloidalsilver Today : antibioticSuperhero, 2003.

[2] Jeanne Perros, L’argent colloïdal, un remède en or. L’antibiotique naturel, ses propriétés et son utilisation, Éditions Guy Trédaniel, 2014.

[3] Jeanne Perros, L’argent colloïdal, un remède en or. L’antibiotique naturel, ses propriétés et son utilisation, Éditions Guy Trédaniel, 2014.