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Mécanisme d'apparition des maladies

Comprendre la maladie ne s'arrête pas à la prise en charge physique ou physiologique d'un symptôme ou d'un trouble. Derrière celle-ci, il y a un déséquilibre qui s'exprime aussi sur le plan psycho-émotionnel qu'il est nécessaire de prendre en compte si l'on veut guérir complètement.




Comme le rappelle l'OMS, la santé est un état de bien-être physique, psychique, psychologique, social et ne se résume pas à l'absence de maladie.

Dans ma pratique, je sais que la guérison ne peut se manifester totalement sans aborder la dimension psycho-émotionnelle.

Voici un extrait du livre "Apaiser ses blessures intérieures" paru chez Idéo Editions en 2023 dans lequel je présente cette dimension psycho-émotionnelle dans le mécanisme d'apparition des maladies.



Notre corps est notre meilleur allié pour être en parfaite santé. Ils nous informent par les symptômes qu'il crée des déséquilibres intérieurs qui peuvent être liés à une mauvaise alimentation, une mauvaise hygiène de vie, à des addictions, à une exposition à des polluants, à un stress... Cependant, les facteurs ne sont pas uniquement liés à des phénomènes extérieurs. Les maladies sont aussi le reflets d'un déséquilibre au niveau psycho-émotionnel.


En médecine traditionnelle chinoise, on dit que « tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime dans le corps ». Ne pas savoir, ne pas pouvoir exprimer nos émotions va perturber nos systèmes énergétiques, et à la longue avoir une incidence sur le corps physique.

Notre corps est une cartographie de nos peurs, de nos blocages, de nos culpabilités ou de nos émotions refoulés. Il parle, et chaque maladie, chaque symptôme, la localisation de chaque douleur ou blessure est une invitation de notre inconscient à nous poser, à comprendre, quel est notre climat émotionnel intérieur, et à prendre conscience de l’émotion ou de la situation non gérée et refoulée qui est à l’origine de ce mal.


Dans les mots, dans les proverbes ou expressions populaires, nous pouvons déjà trouver un sens à ces problèmes. La maladie, c’est le « mal a dit », qui nous incite à chercher des réponses. Ainsi, pour une personne qui se plaint de douleurs dorsales, l’expression « En avoir plein le dos » va prendre tout son sens. Une autre personne avec des problèmes au niveau des coudes aura quant à elle des difficultés à trouver sa place au sein d’un groupe, de la famille ou du travail, et nous pouvons ici nous reporter à l’expression « Jouer des coudes »… Avoir une « crise de foie », quand on sait que le foie est le centre de la colère refoulée, vous amènera à vous demander quelle est cette colère que vous n’avez pas su exprimer.

La partie du corps atteinte vous donne également des indices. Par exemple, les jambes nous portent, nous font avancer. En cas de douleur, de crampes, la question à se poser est donc : « Qu’est-ce qui m’empêche d’avancer ? »

L’interprétation du symptôme est en corrélation avec la fonction de l’organe ou de la partie du corps touchée. Par exemple, les liquides corporels (les larmes, l’urine, la salive, le sang, la sueur, les selles) sont chargés d’émotions. C’est ainsi que lorsque nous vivons des émotions intenses, la quantité, la texture et la fréquence de ces liquides peuvent être modifiées. Un organe dont la fonction physique est l’élimination évacuera donc aussi des émotions. S’il n’assure plus sa fonction correctement, la question à se poser est : « Qu’est-ce que je retiens ? »

Le corps sait naturellement évacuer des émotions accumulées : uriner après un choc, avoir des selles liquides suite à de grosses contrariétés, pleurer en cas de tristesse… ainsi que les règles pour les femmes. Plus émotives par nature, car dominées par le cerveau droit (cerveau émotionnel), le cycle menstruel permet de libérer régulièrement les femmes d’émotions diverses. Les pilules nouvelles générations qui font disparaître les menstruations me semblent ainsi être un danger psycho-émotionnel, en plus d’être un danger hormonal pouvant provoquer différents cancers[1] (cancer du sein, cancer du col de l’utérus et cancer du foie). Mais le corps ne peut parfois pas éliminer toutes ces émotions, soit car il n’arrive pas à  les exprimer (éducation, croyances, blocages…), soit parce qu'il ne veut pas les exprimer (fierté, orgueil...).

La symbolique émotionnelle liée aux différentes parties de l’organisme doit être rattachée à la symbolique du symptôme, afin d’obtenir une explication complète. Par exemple, le cancer est lié à un ressentiment profond qui me perturbe encore aujourd’hui et que je n’arrive toujours pas à exprimer, il faut alors associer cette signification à la symbolique de l’organe touché. Si un symptôme apparaît, il avertit qu’inconsciemment, il y a un trop plein, quelque chose à changer et des prises de conscience à avoir.



Tous les fumeurs ne finiront pas avec un cancer aux poumons, mais s'il y a une faiblesse au niveau des poumons liées à une tristesse profonde, ce cancer pourra se manifester. Ce n'est pas parce que vous traversez une émotion ou une situation que vous aller forcément avoir le trouble de santé qui y est associé. Cependant, si vous déclarez un symptôme ou une maladie, vous aurez forcément rencontré la situation ou les émotions qui y sont associées.


Les maladies sont le résultat d’émotions refoulées, de culpabilités non avouées. Il est important de comprendre l’interaction entre les pensées, les émotions et l’apparition des symptômes ou des maladies.

Les émotions sont des signaux cellulaires conduisant à traduire l’information en réalité physique. Elles ne sont pas physiques mais leur expression est rendue physique dans notre corps, car il y a des récepteurs chimiques (neuropeptides) sur nos cellules qui reçoivent les émotions négatives comme informations, ces messages sont ensuite stockés dans les tissus, les organes, qui à terme dégénèrent, défaillissent.

Connaitre ces mécanismes est le point de départ, et la connaissance dans tous les domaines de la vie est la clé.

En effet, la connaissance permet la prise de conscience, la prise de conscience permet l’acceptation de ce qui est, l’acceptation permet la libération des émotions et la libération permet la guérison du corps physique. Cette approche métaphysique des maladies est essentielle à la guérison de l’individu.

Si la guérison est possible sans prise de conscience, le trouble reviendra plus tard de façon plus violente ou il pourra se répercuter sur un autre organe, sur une autre partie du corps. Je suis autant responsable de l’apparition du symptôme que de sa disparition, j’ai autant de pouvoir à le créer qu’à le défaire.

Les émotions sont des énergies qui interagissent sur la matière, de la  même manière, la pensée est aussi une énergie qui crée et modifie la matière, c’est une des lois de l’univers.

Comme l’explique Jacques Martel[2] « c’est la méconnaissance des lois qui régissent les pensées et les émotions sur le corps physique qui m’amène à vivre des situations de malaises ou de maladies. Je dois donc prendre conscience de mon cheminement personnel, ou au sens large de mon cheminement spirituel ». Si vous souhaitez connaître en détail la symbolique des malaises et des maladies, je vous recommande son ouvrage « le grand dictionnaire des malaises et des maladies » qui est aujourd’hui selon moi le plus complet. Ce dictionnaire permet d’identifier le conflit intérieur, les pensées négatives ou les émotions responsables du trouble. Chaque maladie a son conflit spécifique, le stress et les émotions la programme; en me libérant d’eux, je déprogramme la maladie.

 

L’apparition d’un problème de santé survient généralement après avoir vécu au moins deux fois un même problème, le dernier venant faire écho avec la première blessure fondamentale. Si l’on n’exprime pas ce qui nous a touché la première fois, la seconde fois, le corps va l’exprimer.

Le premier évènement sera l’évènement programmant, une expérience négative non résiliée pendant l’enfance, qui aura provoqué un submergement émotionnel. Cet évènement programmant touchera une blessure fondamentale déjà présente qui aura quant à elle, engendré une insécurité, un déséquilibre au cours de la période fœtale ou avant l’âge de 3 ans.

Le deuxième évènement sera l’évènement déclenchant, le réveil du mauvais souvenir. Au niveau émotionnel, cet évènement provoquera un sentiment d’impuissance profond, la sensation de perdre pieds, une perte d’identité, du désespoir.

 



On peut observer un délai particulier entre les deux évènements, ou une temporalité dans la survenue du symptôme ou de la maladie liée à la date anniversaire de l’évènement programmant, ou encore la maladie peut apparaître lorsque le conflit intérieur est enfin résolu.  On les appelle les « maladies de fin de conflit », celles-ci peuvent être des cancers des voies de passage (bouche, larynx, œsophage, bronche, vessie, thyroïde, vessie, anus, sein), ou des  infarctus (du myocarde ou cérébral), des infections ou des inflammations. Ces maladies de fin de conflits apparaissent lorsqu’un conflit est résolu mais qu’il n’a généré aucune émotion.

 

Les infections et les maladies infectieuses s’installent lorsque l’on « ouvre » la porte, certaines émotions nous privent de défenses et permettent aux micro-organismes pathogènes de pénétrer notre organisme. On accuse le monde extérieur, alors que la personne en étant vulnérable émotionnellement le devient physiquement.

 

Les maladies auto-immunes sont des maladies psychosomatiques par excellence. Le déséquilibre est entraîné par quelque chose qui ne va pas en moi, un trop plein émotionnel. Un grand stress psychologique et affectif  apportent une dépression, un sentiment d’impuissance intense, ou du désespoir qui enferment la personne dans un état émotionnel négatif propice au dérèglement du système immunitaire et du système endocrinien, amenant à l’autodestruction (le corps s’attaque lui-même). Pour guérir, il faut être prêt à changer sa façon de vivre, amorcer un changement de position intérieure. Guérir signifie aussi arrêter les répétitions, il faut se retrouver pour enfin renaître à soi-même.

  

La guérison : un cheminement  en plusieurs étapes

 

Le symptôme est un signal physique qui cache un signal émotionnel. Ce dernier va cacher une blessure affective qui elle-même cachera une blessure psychique ou spirituelle. Le  corps nous parle et ne ment jamais. La maladie amène la conscience du corps vers la psyché.

Pouvoir se libérer de la maladie signifie aussi le vouloir. Le vouloir signifie accepter de ne plus s’identifier à la maladie et à ce qu’elle peut m’apporter en bénéfices secondaires. Certaines personnes qui ont endossé le rôle de victime trouveront beaucoup de bénéfices secondaires en étant malade. Cependant, il faut comprendre que les bénéfices ne durent qu’un temps et qu’en s’identifiant au malade, à celui qui a telle maladie, ils ne font que nourrir le mal et se maintenir dans un rôle de victime, perdant tout son pouvoir sur sa vie et sa santé. La personne va en attendre toujours plus face à ce médecin, ce spécialiste, ce service, ce traitement, celui qui représente et incarne l’espoir de la guérison. Il va attendre qu’il soulage la douleur, qu’il guérisse la maladie, qu’il diminue ces taux biologiques inquiétants.

En remettant entre les mains d’un autre notre santé, cette partie essentielle qui nous constitue, nous oublions que si nous en sommes là aujourd’hui, c’est certainement à cause de notre hygiène de vie, de tous ces « trop » (trop de sucre, trop de gras, trop de sédentarité, trop de stress, trop …) et de ces « pas assez » (pas assez d’activité, pas assez de sommeil, pas assez de fruits, de légumes, pas assez de soleil, de lâcher prise…). Et surtout, à cause de toutes ces émotions refoulées, ces regrets, ces culpabilités non avouées qui nous rongent de l’intérieur, cristallisent à certains endroits de notre corps et empêchent l’énergie de circuler correctement.

 

  • La prise de conscience : prendre conscience de l’émotion ou de la situation qui peut être à l’origine du mal est la première étape de la guérison. Cela peut être se rappeler quelle est la situation ou l’évènement passé qui n’est pas résolu, ou qui a laissé une trace dans notre corps émotionnel. Essayer de retrouver l’évènement programmant et l’évènement déclencheur, ou l’évènement « anniversaire ». Ce peut être aussi d’essayer de ressentir en soi des émotions particulières qui subsistent en nous.

  • L’acceptation : si l’origine se trouve en nous, nous avons notre part de responsabilité. Nous ne sommes plus victime de la maladie, de l’autre, de notre travail… Accepter cette responsabilité, c’est aussi se permettre de reprendre le pouvoir sur sa vie, sur son corps. Accepter que dans une situation de violence j’ai eu ma part de responsabilité n’est pas nier la violence de l’autre, c’est rendre à chacun le pouvoir qu’il avait sur la situation. Ne plus se considérer comme une victime nous permet de revenir à soi, de retrouver cette force de vie qui sommeille en nous. L’acceptation signifie que j’ai quelque chose à comprendre dans mon cœur, c’est dans le cœur que l’acceptation se fait. Je ne peux changer que ce que j’ai accepté.

  • Le pardon : c’est l’ultime étape avant la guérison. Pardonner, se faire pardonner ou se pardonner à soi-même permet de se libérer du ressentiment, de la tristesse, de la colère, de la rancune, mais aussi de la culpabilité, celle-ci étant un poison pour le corps et l’esprit. La culpabilité est l’une des origines du manque d’estime de soi, un sentiment de faute, de honte, qui nous enferme dans des jugements de valeur. Nous ne sommes pas ici face à une morale, un dogme judéo-chrétien. Simplement, si nous voulons vivre pleinement le moment présent, nous ne pouvons pas rester attaché au passé par des conflits, des histoires non résolues. C’est comme avancer avec un boulet attaché à chaque cheville : c’est une épreuve quotidienne, un combat avec soi-même. Savoir pardonner, c’est comprendre que nous nous sauvons nous-même. Nous rendons à l’autre sa part de souffrance et de responsabilité, nous reprenons le pouvoir et nous nous libérons de l’impact que l’autre pouvait avoir sur nous.

Une fois ces étapes parcourues, la libération est possible.

Traverser ces trois étapes demande beaucoup de sagesse, de lâcher-prise et de recul. Je rappelle que la sagesse à la même vibration que la souffrance, mais elles n’ont pas la même fréquence, ce sont les deux extrêmes d’une même expérience. Selon Greg Braden[3] «  la souffrance est notre sentiment initial, notre réaction instinctive à la perte, la déception ou à une nouvelle qui  nous émeut et nous bouleverse. La sagesse est l’expression de rémission de la douleur. Lorsque nous découvrons de nouvelles significations aux expériences douloureuses, nous transformons notre douleur en sagesse. ».

Au début, ce cheminement nous paraît bien compliqué, car il remet en question nos croyances et ce que l’on nous a appris sur la maladie et sur nous-même. Notre perception du bien et du mal s’en trouve alors fortement ébranlée et notre ego perd ses repères.

Le changement est une période très inconfortable pour notre ego, mais tellement vitale pour notre "être" profond, qui n’aspire qu’à une chose, reprendre sa place et nous permettre de devenir qui nous sommes vraiment. De la même manière, au lieu de partir en lutte ou en guerre contre la maladie, porter votre attention sur votre santé et les conditions pour l’améliorer apportera plus de résultat, plus de confort et plus de sérénité.


Il faut enfin savoir que plus vous êtes conscient de ce qui se trame en vous et autour de vous, plus votre corps réagira rapidement en cas de conflit intérieur. Si vous vivez quelques choses alors que vous aimeriez vivre autre chose, si vous dites quelque chose alors que vous auriez aimé dire autre chose, si vous acceptez des chose qui vous semblent inacceptables, le corps vous en informera tout de suite, un symptôme, un malaise apparaîtra pour vous permettre de changer ce qui ne vous convient pas. Vous retrouvez cette connexion quasi simultanée entre ce que le « Moi » va décider et ce que le corps va exprimer, dans le but de vous réconcilier.

 

Bien entendu, on ne peut non plus résoudre la maladie à ce seul facteur psycho-émotionnel. L'environnement, l'alimentation, la vitalité, l'hygiène de vie, l'activité physique font partie d'un ensemble à prendre en considération si l'on veut préserver sa santé.


[1] « Prendre la pilule peut-il augmenter le risque de cancer ? », Vidal.fr

[2] Jacques Martel, le grand dictionnaire des malaises et des maladies, Editions Quintessence, 2007

[3] Gregg Braden, Les secrets de l’art perdu de la prière, Edition Guy Trédaniel, 2006, p.18

 
 
 

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