L'acidose métabolique, l'origine de bien des symptômes!
- bugnicourthouartma
- 2 févr. 2024
- 11 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 nov. 2024
“Certainement l’acide est-il le plus nuisible de tous les états d’humeurs » ; cette phrase, attribuée à Hippocrate, nous montre que ce problème d’acidose était déjà soulevé et estimé dans la prise en charge de la santé.

L’équilibre acido-basique est un état de santé optimal de l’organisme caractérisé par une balance équilibrée entre les acides et les bases.
Cet équilibre du pH (potentiel hydrogène), correspond à la concentration en ions (électrolytes) hydrogène (H+) des cellules, qui est responsable de l’acidification. L’équilibre se fait entre les acides (acidifiants) et les bases (alcalifiantes). Il est essentiellement régulé par deux organes : le poumon, qui assure l’élimination du C02, et le rein, qui régule la concentration en bicarbonates. D'autres organes, comme le foie et les muscles, ont un rôle secondaire de soutien, notamment en faveur du rein pour préserver les bicarbonates. Sans trop entrer dans les détails biochimiques, il faut savoir que les éléments qui composent la matière sont de nature acide ou alcaline. Les électrolytes alcalifiants sont l’oxygène, le calcium, le magnésium, le sodium et le potassium. Les électrolytes acidifiants sont l’azote, le phosphore et le soufre. Les électrolytes ne pouvant être fabriqués par le corps, ils doivent être apportés par l’alimentation quotidienne afin de trouver cet équilibre acido-basique.
La vie humaine s’épanouit dans un pH se situant près du centre de cette échelle : entre environ 7,2 et 7,4 (le pH plasmatique doit être aux alentours de 7,34, soit légèrement alcalin). Il faut savoir que l’échelle du pH est une échelle logarithmique, c'est à dire que lorsque l’on passe d’un pH de 7 à 6, celui-ci n’est pas 1 fois trop acide, mais 10 fois (cela veut dire qu’il y a 10 fois trop d’ions d’hydrogène responsables de l’acidification: azote, phosphore et soufre), si on passe de 7 à 5, cela veut dire 100 fois trop !
L’acidité de notre corps ne doit pas varier et sortir de cette bande, comprise en entre 7,2 et 7,4 et le corps fera ce qu’il faut pour s’y maintenir. Le pH n'est pas figé et peut varier durant la journée. Par exemple, le pH salivaire va devenir plus acide lorsque l'on mange, et également en fonction de ce que l'on mange. Ensuite, les aliments digérés vont passer dans le sang. La plupart du temps, ceux-ci étant acidifiants, le corps déclenche une série de processus pour faire baisser l’acidité dans le sang afin de maintenir le pH entre 7,2 et 7,4 (il utilise alors beaucoup de minéraux pour compenser cela).
Pour garder la santé et la vitalité, les fluides corporels doivent être alcalins hormis les sucs gastriques, l’acide chloridrique et la pepsine (nécessaire à la décomposition initiale des protéines).
Il existe plusieurs facteurs d’acidification de l’organisme:
L’alimentation,
Un mauvais métabolisme (mauvaise transformation biochimique lié à des surcharges ou à des carences en micronutriments),
Une faiblesse des glandes digestives,
Une mauvaise élimination des toxines acides par les glandes émonctoires spécifiques (reins, peau, poumons),
L'hygiène de vie (stress, fatigue, équilibre psycho-émotionnel).
Au niveau alimentaire, les déchets cristalloïdaux sont issus de la digestion des protéines animales, de la digestion du lait (le lait est à son état originel un aliment alcalifiant, mais la cuisson modifie ses composés chimiques, le rendant alors acidifiant, en plus de détruire les vitamines liposolubles notamment la C et celles du groupe B. De plus, la cuisson va lier certains minéraux à d'autres minéraux ou à certaines protéines, rendant alors leur assimilation impossible). Ces déchets cristalloïdaux vont rompre l’équilibre acido-basique de l’organisme et acidifier le pH plasmatique. Le corps, pour maintenir l’homéostasie et son pH légèrement alcalin, va "lutter" en permanence, surtout pour maintenir le sang dans des valeurs optimales.
Toutes les inflammations du corps sont le reflet d’un terrain trop acide. En effet, l’acidité va affaiblir les cellules et les empêcher d’absorber les nutriments par la membrane, via la respiration cellulaire. Le vieillissement cellulaire et toutes les maladies en « ite » en seront le signe. Dès qu’il y a acidification du corps, on a en premier lieu une altération de la population bactérienne, un altération du microbiote intestinal et donc du système immunitaire.
Ensuite, dans un milieu trop acide, les nutriments deviennent anioniques, ils se coagulent, empêchant ainsi leur assimilation. De plus, dans un effort de lutte contre l'inflammation, le foie va produire davantage de cholestérol, un des anti-inflammatoires naturels de l’organisme… Cependant, l'acidose crée des liaisons de minéraux, de lipides (notamment ce cholestérol) et d’autres composants, ces agglomérats forment alors des calculs biliaires ou rénaux.
De plus, les acides brûlent, et peuvent alors détruire certains tissus et léser les parois des vaisseaux sanguins (dans ce cas, dans un but de protection et pour éviter les « fuites », le sang peut devenir plus épais ou le cholestérol peut intervenir pour réparer les fuites et créer des plaques ).
A côté de cela, afin d’éliminer les acides, les reins vont être sur-sollicités et ils vont puiser les électrolytes alcalifiants (le magnésium, le calcium et le potassium). Ceux-ci seront d’abord prélevés dans les tissus mous, puis dans les tissus durs (cartilages, os). Cette acidose tissulaire va aggraver l'acidose métabolique et va accentuer la survenue des symptômes et leur intensité. Cette déminéralisation va, par ailleurs, apporter d’autres symptômes et d’autres pathologies variées.
Au niveau de la douleur, l'acidose provoquant une inflammation, elle est aussi associée à une augmentation des douleurs musculosquelettiques. Au niveau physiologique, une diminution locale de pH est captée par des neurones sensoriels associés aux fibres qui innervent la peau, les muscles et d’autres tissus, grâce aux ASIC (acid sensing ionchannels). Ce sont des canaux ioniques qui, sous l’influence des ions acides, vont déclencher une entrée de sodium dans les neurones et par là même aboutir à la formation de potentiel d’action et d’aboutir au signal de douleur ( il faut savoir que les neurones supportent très mal les variations de pH).
L’atteinte de l'équilibre acido-basique est l’une des causes originelles de multiples pathologies. Le milieu légèrement alcalin est à l’inverse anti-inflammatoire, un milieu qui préserve et régénère les tissus, la santé.
En plus de l’alimentation, d’autres facteurs vont augmenter cette acidification du terrain :
La prise de certains médicaments,
Le manque de sommeil,
Le stress,
La sédentarité,
Une mauvaise oxygénation, une sous oxygénation (merci les masques... qui d'ailleurs en plus de nous priver d'une bonne oxygénation, ne sont pas suffisants pour filtrer les virus...)
Le surmenage,
L’activité pensante, le travail intellectuel (quand on réfléchit, on produit de l’acide phosphorique),
L’excès d’exercice physique (quand on fait des efforts, les muscles produisent de l'acide lactique),
Un diabète mal équilibré: l'hyperglycémie induit une fuite rénale importante d'électrolytes avec le glucose. La glycosurie génère par effet osmotique une perte urinaire de: calcium, magnésium, potassium, et sodium. La perte des 3 premiers conduit à l'acidose métabolique.
Le chlore de l’eau de la piscine (et aussi dans l'eau du robinet, je rappelle que pour éliminer le chlore, il suffit de faire décanter l'eau en carafe pendant 2h).
La contrariété, les ruminations et certaines émotions comme la colère, la rancune, (d’où l’intérêt d’intervenir aussi sur le plan psycho-émotionnel).
Au niveau du comportement, des manifestations seront le reflet d'une acidose métabolique: agressivité, hyperactivité, impatience, tremblements de nervosité, instabilité psychologique, tendance à la dépression et à la rigidité dans leur façon de penser.
Au niveau physique, nous aurons également dans les cas extrêmes certains indicateurs visibles:
D'un côté les personnes qui vont mobiliser toutes leurs réserves minérales pour lutter contre l'acidose avec une silhouette tout en longueur, un visage allongé, des muscles très fins comme étirés, une maigreur (leur charge toxinique sera donc faible car neutralisée).
De l'autre, les personnes qui vont préserver leur réserve minérale (et du fait leur préserver leur capital osseux et la santé de leur système nerveux) mais qui vont stocker dans le gras les déchets acides avec un surpoids (Leur charge toxinique sera alors très importante car stockée).
L’acidose va donc provoquer une accumulation de toxines, un vieillissement cellulaire prématuré, un processus inflammatoire chronique et une déminéralisation. De nos jours, cette acidose métabolique se manifeste de plus en plus tôt, parfois dès l'enfance.
Le corps, par une intelligence innée, va chercher à lutter contre celle-ci et mettre en avant des processus en vue de les éliminer. Pour compenser cette acidité inflammatoire, il peut augmenter la production de stéroïdes, de cholestérol, faire de la rétention d’électrolytes ou de liquides (œdèmes), extraire du calcium. Mais ces mécanismes vont avoir des conséquences à différents niveaux.

Les émonctoires vont permettre l'élimination des ces déchets acides.
Voici les émonctoires principaux:
le foie, les reins, la vessie et la peau (par les glandes sudoripares.)
Les émonctoires secondaires:
les membranes de l’estomac, de l’utérus, du système respiratoire.
Nous pouvons dresser une liste non exhaustive de ces « crises » d’élimination, de ces réactions inflammatoires d’acidose métabolique :
Au niveau de la peau et des phanères: dartre, eczéma sec, psoriasis, dermites, mycoses, herpès, ongles cassants, démangeaisons, sudation importante et malodorante, blanchiment des cheveux, défaillance du tissu conjonctif : vergetures, rides, varices ...
Au niveau ORL : otite, rhinopharyngite, laryngite, sinusite (cette dernière pathologie étant une toxémie mixte : colles et acides)…
Au niveau respiratoire : souffle court, toux, bronchite (colles et acides)…
Au niveau digestif : RGO, remontées acides, douleurs d’estomac, gastrite, hernie hiatale, œsophagite, flatulences (fermentation liée à un excès d’acide), calculs biliaires, mauvaise haleine, langue chargée…
Au niveau rénal : urines claires et besoin d’uriner la nuit, cystite, calculs…
Au niveau bucco-dentaire : emails dentaires fragiles, gencives sensibles, gingivite, aphte, tartre…
Au niveau musculo squelettique : inflammations, tendinites, crampes, ostéoporose, raideurs/douleurs musculaires et articulaires, fibromyalgie (colles et acides), arthrose, arthrite, rhumatismes, courbatures…
Au niveau du système nerveux : migraine, tension nerveuse, névralgies, troubles du sommeil et de l’humeur, fatigue, asthénie, manque d’énergie, spasmophilie (les neurones sont très sensibles aux variations du pH).
Au niveau du système immunitaire : augmentation du risque d’allergies, augmentation du risque infectieux (le milieu acide est le terrain favori des microorganismes pathogènes), forte fièvre (la chaleur est un moyen pour le corps d’éliminer les acides)…
Au niveau cardiaque et circulatoire : problème de rythme cardiaque (extrasystoles, arythmie), hypertension, varices, hémorroïdes, crise de goutte, infarctus du myocarde, AVC, augmentation du mauvais cholestérol, augmentation des triglycérides, syndrome de Raynaud…
Au niveau métabolique : résistance à l’insuline, diabète, problèmes de thyroïde…
Au niveau de la reproduction : des glaires cervicales acides chez la femme tuent les spermatozoïdes, nuisant ainsi à la conception.
A ceci s'ajoutent parfois des sensations de brûlures au niveau du rectum, de la bouche. Et il faut savoir qu'un cancer ne se développe que sur un terrain acide.
Comment rétablir l’équilibre acido-basique ?
Il faut commencer par rééquilibrer l’alimentation afin de permettre au corps de revenir à un pH plasmatique légèrement basique. Pour ce faire, on va privilégier les aliments alcalifiants (fruits, légumes crus), et éliminer les aliments acidifiants ainsi que certaines habitudes comme boire de l’alcool, des sodas (le coca a un pH à 3,2, imaginez ce qu’il se passe quand vous en buvez…), ou le tabac.

L’alimentation idéale est une alimentation vivante, des fruits mûres (les fruits contiennent des acides dits volatiles qui disparaissent lorsque le fruit est mûr. Ces acides volatiles sont malgré tout oxydés et éliminés par la respiration), des légumes, des noix, des graines, des graines germées...
Il ne faut pas oublier que nous sommes des mammifères à la base frugivore et que l’évolution et la modernisation nous ont éloignées de cette alimentation originelle. Manger des aliments vivants vous garantit d’avoir une multitude de vitamines et de minéraux nécessaires aux besoins de l'organisme.
Un aliment cru alcalifie, un aliment cuit acidifie et est de plus un aliment mort au niveau nutritionnel. Si c’est en plus un aliment transformé, raffiné, il n'apporte aucune vitalité au corps mais une quantité supplémentaire de déchets à évacuer, avec de surcroît tout un lot de poisons (conservateurs, additifs, agents chimiques en tout genre…).
Afin de préserver les qualités nutritives des aliments, il ne faut pas dépasser une cuisson de 42°, après quoi les qualités nutritionnelles sont altérées.
Afin de faciliter l’équilibre acido-basique, je recommande :
De faire des cures de citrates de calcium, de potassium et de magnésium pour lutter contre les effets de l’acidité et pour reminéraliser l’organisme, pendant 2 à 3 mois.
ACIDIAL chez Thérascience (calcium, magnésium, potassium, zinc: en sachet)
De boire chaque matin un demi-verre de solution de chlorure de magnésium. Le chlorure de magnésium va reminéraliser l’organisme, lutter contre l’acidité et renforcer le système immunitaire pour diminuer l’inflammation. Diluer un sachet de 20 grammes dans un litre d’eau et le conserver au frigo.
De boire uniquement de l’eau de source pour hydrater correctement le corps et ne pas fatiguer davantage les reins avec une eau minérale (les minéraux augmentent l’élimination).
De consommer des aliments vivants, fruits et légumes crus, très alcalifiants pour l’organisme. Les fruits apportent l’énergie et les vitamines dont votre corps a besoin, et les légumes apportent les oligo-éléments.
De consommer des aliments riches en oméga 3. Les aliments les plus riches en oméga 3 sont certains végétaux comme la noix, l’huile de colza, de soja, de lin, les graines de tournesol, graines de lin, noix...
De boire 1 litre d’infusion par jour pendant 2 mois, d’un mélange de : Romarin (pour soutenir le foie dans l’élimination) et de feuilles de frêne ou de fleurs de bruyère : ces plantes agissent comme un solvant pour l’acide urique (elles sont désacidifiantes, ce sont des solvants d'acides).
De prendre, en gemmothérapie, pour son effet sédatif et alcalifiant, le bourgeon de peuplier. Ce bourgeon est efficace pour calmer les douleurs articulaires et musculaires. Le peuplier est riche en salicylates qui se transforment en acide salicylique, un précurseur de l’aspirine, d’où son action calmante. Il a également une action alcalifiante, favorisant l'élimination rénale des acides qui ont tendance à entretenir les inflammations articulaires. Il diminue ainsi le taux d'acide urique.
De prendre des bains très chauds ou des séances de sauna de 15 à 20 mn (la chaleur élimine les acides).
De faire du sport (mais pas intensif), l’activité physique est excellente pour éliminer l’acidité.
De bien dormir, de se reposer et d'avoir des moments de tranquillité.
de se faire masser par un tiers.
De pardonner, d'être bienveillant.
Pour aller plus loin, je conseillerais d’effectuer une purge au sulfate de magnésium tous les 15 jours pendant 2 mois afin d’aider le corps à éliminer les déchets cristoïdaux. Cette purge doit être accompagnée par un médecin ou un(e) naturopathe qui maîtrise la technique puisqu’elle ne peut pas convenir à tous et qu’elle peut provoquer des crises d’élimination parfois intenses.
Le sulfate de magnésium ou sel d’Epsom va avoir un impact sur les déchets cristoïdaux et sur les déchets colloïdaux. Il va permettre d’évacuer les sécrétions du foie, de la vésicule et du pancréas et faire un gros travail d’élimination au niveau rénal et intestinal.
La purge ne peut être possible que pour les personnes ayant une bonne vitalité, elle est donc formellement contre-indiquée aux :
Femmes enceintes, (risque de fausses couches élevé et risque de déclencher des accouchements)
Nourrissons, enfants de moins de 12 ans,
Personnes âgées,
Personnes à faible vitalité ou émaciées,
Personnes ayant subi une chirurgie récente,
Personnes ayant des problèmes importants au niveau du foie, des reins, et des intestins,
Personnes sous traitement médical important comme une chimiothérapie.
Une purge se prépare. Il faut au préalable faire une « transition alimentaire », appelée aussi “descente alimentaire”, de plusieurs jours. Cela permet d’éviter des “crises d’élimination” trop importantes, de provoquer un choc de l’organisme ou de fatiguer des organes en manque de vitalité.
Après une purge, des « crises d’élimination » sont possibles, car le corps est entré en phase d’élimination. Ce peut être une transpiration excessive, l’apparition de boutons, de plaques sur la peau, de la fièvre, un rhume, une toux, ou une baisse de vitalité… Ceci peut être gênant, mais cela reste passager. Il est essentiel de rester en contact avec votre médecin ou votre naturopathe, qui envisagera peut-être une seconde purge pour accélérer la crise d’élimination (si la vitalité est bonne) ou qui vous donnera d’autres conseils pour accompagner les symptômes.
Si l’on veut rétablir le « terrain », éliminer un maximum de déchets, la purge est essentielle et très efficace.
Lorsque l'on prend conscience de l'importance des toxémies dans la survenue des symptômes et que l'on comprend les moyens mis en place par l'organisme pour lutter contre, il est beaucoup plus simple de se soigner. Cela donne du sens à ce que vous vivez, à quel que niveau que ce soit (physique, mental, émotionnel) et cela vous permet de reprendre votre santé en main, en donnant à votre corps ce qu'il y a de meilleur pour lui.

[1] Robert Morse, Le miracle de la détoxification, Editions Autonomia, 2022, page 118. Selon lui, un autre problème lié à la consommation de lait est le diabète. « De nombreuses études établissent un lien entre la consommation de lait pasteurisé et le diabète. Les anticorps produits pour lutter contre ces protéines de lait modifiées et nocives, s’attaquent également aux cellules béta du pancréas, situées dans les îlots de Langerhans, qui ont pour fonction de sécréter l’insuline. »
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