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Les émonctoires, fonctions et entretien


Les émonctoires sont les organes qui vont filtrer et éliminer les déchets de l’organisme, les toxines et les toxiques. C’est comme une porte de sortie vers l’extérieur pour les déchets. Ainsi, en maintenant cette « propreté intérieure », les émonctoires participent à maintenir l’homéostasie, c’est-à-dire l’équilibre de l’organisme.



On a des émonctoires principaux, les voies d’élimination des déchets prioritaires. Cependant, lorsqu’un organe est surchargé ou fatigué et qu’il n’a plus la capacité de traiter les déchets, il va en renvoyer une partie vers un autre organe appelé émonctoire en capacité de le faire. On appelle ceci la dérivation émonctorielle. Par exemple, lorsque les déchets cristalloïdaux sont éliminés par la peau, c’est le signe d’une fatigue rénale et/ou hépatique. Lorsque qu’il y a une faiblesse au niveau des intestins et du foie pour éliminer les déchets colloïdaux, ce sont les poumons, l’utérus ou parfois la peaux qui vont prendre le relai.

Voici les différents émonctoires, leurs caractéristiques et les moyens de stimuler leur fonction d’élimination.

Attention, on commence toujours par ouvrir les émonctoires avec les intestins puis ensuite on continue avec le foie :

Si la surcharge n’est pas importante et que la vitalité le permet, on peut utiliser les dépuratifs (draineurs qui agissent sur plusieurs émonctoires à la fois). Cependant, il vaut mieux faire preuve de patience et drainer chaque émonctoire séparément. 


  • Les émonctoires principaux


Les intestins


Le rôle principal de l’intestin est de dissocier le bol alimentaire en particules assimilables grâce à différentes sécrétions enzymatiques.

Par la suite, ces molécules traversent les parois de l’intestin pour pénétrer dans le courant sanguin et être amenées au foie qui les redistribuera après transformation aux différents organes et tissus de l’organisme.

Les trop grosses particules et les toxiques restent normalement dans l’intestin et sont évacués par le côlon.

En temps normal, l’intestin agit comme une barrière entre le milieu extérieur et le milieu intérieur grâce à différentes cellules ressemblant à un réseau jonctionnel serré, et grâce à des immunoglobulines, à des peptides et un mucus intestinal de qualité. 

Une barrière intestinale solide est caractérisée par :

-          Des jonctions serrées solides ;

-          Un mucus épais et fonctionnel ;

-          Une diversité du microbiote ;

-          Un faible niveau d’inflammation.

Lorsque l’une ou plusieurs de ces structures sont défaillantes, la barrière est compromise et l’intestin peut devenir poreux. Lorsqu’il y a une perméabilité de la muqueuse intestinale, les toxines et toxiques peuvent retourner dans la circulation. La perméabilité intestinale est un facteur-clé dans le déclenchement de certaines réactions inflammatoires et des maladies auto-immunes. Elle va favoriser le passage dans l'organisme de fragments de protéines ou d’antigènes pouvant déclencher une réponse du système immunitaire. 


Les signes d’une faiblesse intestinale :


  • Diarrhées ;

  • Constipations ;

  • Alternance des deux ;

  • Selles qui flottent ;

  • Glaires dans les selles ;

  • Ballonnements, gaz, colites;

  • maladies auto-immunes;

  • asthme, allergie...


Pour stimuler la fonction d’élimination des intestins


  • Masser le ventre et faire des cataplasmes ou des enveloppements à l’huile de ricin,

  • Eliminer le gluten de votre alimentation,  Que l’on soit ou non intolérant au gluten, la gliadine[1] du gluten augmente la perméabilité intestinale en augmentant la production de zonuline. L’augmentation de la zonuline (une protéine) va favoriser l’ouverture des jonctions serrées. C’est un système de défense mis en place par notre organisme qui peut entraîner des conséquences délétères lorsqu’il est exagérément actif. En effet, ce mécanisme va favoriser le passage de macromolécules à travers la barrière intestinale, alors qu’elles ne le devraient pas. Le système immunitaire est alors activé et risque de provoquer d’autres réactions en chaîne. La consommation de gluten entretient l’hyperperméabilité, l’inflammation et l’état de défense chronique de l’organisme.  La zonuline[2] est considérée comme un biomarqueur de la perméabilité intestinale. Son dosage peut être effectué dans le sang ou dans les selles.

  • Préférer les lait végétaux au lait de vache : La caséine qui est une protéine présente dans le lait et les produits de laitiers, favorise la perméabilité intestinale. Des études montrent le fait de nourrir les enfants avec des préparations infantiles à base de lait de vache, augmente le risque de maladies auto-immunes et notamment de diabète de type 1. Nos enzymes sont mal équipées pour la digestion complète des protéines du lait de vache, ce qui produit de l’inflammation au niveau intestinal.

  • Faire des cure de 2-fucosyllactose. Ce sucre que le corps fabrique est un oligosaccharide, un prébiotique aux vertus antibactériennes, antivirales et immunomodulatrices. Il est transmis par la mère en grande quantité au bébé par l’allaitement et protège alors le bébé des infections gastro-intestinales. Après le sevrage, le bébé va produire lui-même cet oligosaccharide grâce à l’enzyme appelé 2-FUT ou FUT2. Il est essentiel pour la production d’un mucus épais qui participe à l’équilibre du microbiote. Le fait de ne plus allaiter les bébés altère considérablement leur capacité à produire l’enzyme, ce qui altère leur microbiote intestinal[3]. D’après des études[4] génétiques et statistiques, 20% de la population caucasienne en Europe aurait une enzyme FUT2 défectueuse et ne produirait donc pas ou peu de 2-FL (fucosyllactose). Ceci va augmenter la part de dysbiose  et certaines pathologies comme les infections urinaires, les candidoses vaginales ou intestinales.

  • Manger une alimentation riche en fibres (aliments prébiotiques) ;

  • Drainer les intestins avec des infusions (bourdaine, séné ou mauve), avec certaines graines ou certains fruits (psyllium, graines de lin, graines de chia, figues ou pruneaux secs laissés trempés…) ;

-          Prendre quotidiennement de la  vitamine D. Cette vitamine est essentielle pour maintenir  l’intégrité de la barrière intestinale. Un déficit en vitamine D compromet l’état de la muqueuse et exacerbe les maladies inflammatoires de l’intestin. Une supplémentation à raison de 70UI par kilo de poids corporel est recommandée (votre poids x 70) ;

  • Faire des lavements, de l’hydrothérapie du côlon ;

  • Faire une cure de probiotiques plusieurs fois dans l’année. Parmi les souches intéressantes pour renforcer les jonctions serrées épithéliales et lutter contre la porosité intestinale, on trouve la famille des Lactobacillus ainsi que celle des Bifidobacterium et des Saccharomyces.  Les Saccharomyces Boulardi interviennent dans la réparation des villosités de l’intestin grêle ;

  • Réduire l’usage de certains médicaments comme les IPP (inhibiteurs de la pompe  à proton ou antiacide), les anti-inflammatoires, les analgésiques. Les médicaments impactent le microbiote et provoquent des modifications sur sa composition. De plus, après une antibiothérapie, il est nécessaire de réensemencer la flore intestinale avec des probiotiques ;

  • Manger des aliments comme l’ail, le curcuma frais, le gingembre frais et les huiles riches en oméga-3 (huile de chanvre, de lin…) qui contribuent à calmer l’inflammation des muqueuses ;

  • Faire une cure de quercétine et de zinc, hautement anti-inflammatoire et booster du système immunitaire ;

  • Faire une cure de glutamine qui agit comme un ciment pour les jonctions serrées et assure alors une bonne cohésion des cellules épithéliales, en prendre au minimum 3 à 5 grammes par jour pendant 2 mois. Certains laboratoires proposent une combinaison de produits en cure d’un mois.

  • Faire une cure d’argile verte : celle-ci est efficace pour assainir le système digestif. Elle participe à éliminer de nombreux polluants comme les métaux lourds, les toxines présents dans l’organisme. Une cuillère à soupe dans un verre d’eau le soir au coucher jusqu’à 5 jours (attention, n’utilisez pas de cuillère en métal pour l’argile, et la prise doit être progressive pour éviter la constipation).

  • Faire une purge (huile de ricin ou sulfate de magnésium, ou chlorure de magnésium). La purge consiste à ingérer une certaine quantité de l’un de ces produits afin de favoriser, d’une part un grand nettoyage de tout l’appareil digestif et d’autre part, l’évacuation des déchets accumulés. Cette vidange intestinale doit être ponctuelle et se faire en étant accompagné d’un professionnel qui maîtrise la technique.

  • Vous pouvez retrouver le PERMEA REGUL FORT chez  COPMED : un sachet a diluer dans 20cl d’eau et à boire avant le dîner pendant 15 jours. Il contient des vitamines (A, B1, B2, B5, B6, B8, B9, B12, C, D3, E), des acides aminés, de la glutamine, du zinc, de la quercétine, des enzymes, du 2 fucosyllactose, des fibres naturelles…

  • Le PERMEA GOLD chez  THERASCIENCE : un sachet à diluer dans 20cl d’eau et à boire avant l’un des principaux repas pendant 15 jours. Il contient des vitamines (A, B1, B2, B5, B6, B8, B9, B12, C, D3, E), des acides aminés, de la glutamine, du zinc, du sélénium, du magnésium, de la quercétine, des enzymes, du 2 fucosyllactose, des fibres naturelles…

  • Faire de la relaxation, gérer le stress chronique, il ne faut pas oublier que les intestins sont le 2ème cerveau : notre cerveau émotionnel.

 

Le foie


Le foie est la centrale d’épuration de l’organisme. Il va traiter tous les déchets et travailler de concert avec les intestins. Tous les nutriments filtrés par ceux-ci vont retourner via la veine porte vers le foie qui se chargera de les filtrer encore une fois avant de les redistribuer dans la circulation sanguine  afin d’être utilisés ou évacués.

Il assure le métabolisme des glucides, des lipides, des protides, il assure la dégradation de substances toxiques, il dégrade l’ammoniac, et participe à la décomposition de l’hémoglobine. 

Il assure donc des fonctions de : 

  • Stockage : acides aminés, vitamines liposolubles, glycogène

  • Synthèse : vitamine K, cholestérol, facteur de coagulation, hydroxylation de la vitamine D 

  • Détoxification : xénobiotiques, hormones, endotoxines

  • Production : bile  qui sera stockée dans la vésicule biliaire


Les signes d’un foie surchargé :


  • Une mauvaise haleine et la langue chargée (surtout le matin) ;

  • Une digestion difficile, des nausées, des gaz, des ballonnements ;

  • Une somnolence régulière après les repas ;

  • Des céphalées ou maux de tête ;

  • Une fatigue générale ;

  • Des réveils nocturnes aux alentours de 1 à 3 heures du matin ;

  • Irritabilité ;

  • Constipation ;

  • Des selles de couleur claire.


Pour stimuler la fonction d’élimination du foie


  • Pour stimuler le foie, vous trouverez en phytothérapie :

-         Le Romarin (hépatoprotecteur, cholagogue et cholérétique) ,

-         Le Chardon-marie (hépato-protecteur et cholagogue),

-         La Racine de Pissenlit (hépatoprotecteur, cholagogue et cholérétique) ,

-   L’Artichaut (hépatoprotecteur, cholagogue, cholérétique puissant, amphocholérétique),

-         Le Fumeterre (indiqué en cas de lithiase biliaire)

-         Le Radis noir (cholagogue, cholécystokinétique)

 

  • Faire des cataplasmes d’huile de ricin sur le ventre : l’acide ricinoléique stimule au niveau local la production de globules blancs et augmente l’activité du système lymphatique. Appliquer ensuite une bouillotte afin d’amplifier la réaction. 

  • Prendre des bains chauds avec sudation du front suivie d’un repos de 15 minutes. La chaleur du bain va provoquer une vasodilatation des capillaires et du fait accélérer le fonctionnement des organes et donc leur capacités à évacuer les déchets.

  • Réduire les aliments riches en gluten, amidon, les sucres, les graisses saturées et les laitages.

  • Mettre le soir une bouillotte chaude sur le foie : la chaleur va augmenter le fonctionnement hépatique et la filtration du sang.

  • Favoriser les aliments amers : apporter de l’amertume dans l’alimentation permet de stimuler la vésicule biliaire (radis noir, artichaut, roquette, thé vert….).

  • Faire une cure de berbérine, celle-ci régule la production, le stockage et l’élimination des glucides. Une étude[5] effectuée sur des patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique a montré qu’une prise quotidienne de 1,5 gr avait entraîné une baisse du volume du foie.

  • Faire une cure de glutathion (l’antioxydant le plus puissant que nous possédions, capable de se lier à de nombreuses substances toxiques exogènes) ou de son précurseur le NAC (N-Acéthylcystéine : idéal en cas d’intoxication au paracétamol et protecteur contre les effets de la trabectédine, un traitement anticancéreux toxique pour le foie).

  • Faire une cure d’acide alpha-lipoïque : un antioxydant chélateur de métaux lourds comme le mercure, le cadmium et l’arsenic.

  • Faire un repos digestif type monodiète ou jeune intermittent ou Jeûner.

 

-          Faire des cataplasmes d’argile verte  ou d’huile de ricin sur la zone du foie

 

Les reins


Les reins ont d’autres fonction en plus de l’élaboration de l’urine :

  • Sécrétion de la rénine : participe à la régulation de la pression artérielle

  • Sécrétion de l’érythropoïétine : stimule la synthèse des globules rouges au niveau de la moelle osseuse

  • Activation de la vitamine D : 2ème hydroxylation pour la rendre active .

 

Le bon fonctionnement rénal est donc essentiel pour bien d’autres fonctions et pour le maintien de l’homéostasie. Un bon fonctionnement rénal est marqué par des urines jaune d’or[6] le matin et jaune clair en fin de journée non malodorante.

 

Une fonction rénale altérée donne :


  • Des urines fréquentes ;

  • Un besoin de se lever la nuit pour uriner;

  • Des urines incolores, transparentes, brunes laiteuses, mousseuses ;

  • Des brûlures mictionnelles ;

  • Des urines malodorantes.


Pour stimuler la fonction d’élimination des reins:


  • le jeun thérapeutique est un moyen efficace pour régénérer les cellules rénales.

  • Boire des infusions de fleurs de bruyère et de feuilles de frêne, ce sont des plantes solvants d’acides. Elles vont participer à éliminer les déchets cristoïdaux.

  • Boire des infusions de plantes diurétiques : pissenlit, aubier de tilleul, busserole, artichaut et ortie (idéal en cas d’anémie), le genévrier, le bouleau,  le persil, la barbe de maïs, pour favoriser l’élimination.

  • Boire des jus de céleri branches, de persil, d’asperges vertes, de pommes et de citron. Ce jus préparé à l’extracteur va reminéraliser en profondeur et relancer l’activité d’élimination rénale (éviter le céleri branche si vous êtes hypotendu).

  • Manger un maximum de pastèque, de melon, de citron, de concombre, d’asperge, d’artichaud, de céleri branches, de coriandre, de persil, de grenades, ces aliments permettent une bonne élimination rénale.

  • Diminuer la quantité de sel dans vos aliments.

  • Diminuer voire éliminer les protéines animales (réduire la toxémie cristalloïdale) et réduire les aliments mucogènes (mucigènes).

  • Faires des cataplasmes d’huile de ricin au niveau du milieu du dos, l’huile de ricin va décongestionner les reins embarrassés par les déchets colloïdaux, réguler l’inflammation et stimuler le système immunitaire au niveau local.

  • Boire une cuillère à café de magnésie San Pellegrino dans un verre d’eau le matin à jeun pendant 5 jours (diminuer la dose par deux si cela accélère trop le transit intestinal).

  • Faire des séances de sauna, hammam permet d’évacuer les toxines par la peau et donc d’alléger le travail des reins.

  • Certaines huiles essentielles sont indiquées : pour les affections rénales et urinaires  (l’HE de genévrier), pour soutenir la fonction d’élimination (l’HE de carottes), pour décongestionner et drainer (HE de livèche et HE de céleri), pour l’expulsion des calculs (HE de basilic), pour dilater les canaux urinaires (HE d’eucalyptus citronné).

  • Le Cordiceps en mycothérapie est indiqué pour protéger les cellules rénales grâce à ses nombreuses vertus protectrices et régénératrices des émonctoires.


 

La peau


La peau est l’interface avec l’extérieur, elle nous protège et nous sépare de ce qui est extérieur à nous. Elle est protégé par un film hydrolipidique sur laquelle se trouve une flore bactérienne essentielle pour empêcher les organismes pathogènes de pénétrer.

Lorsqu’il y a un problème de peau, cela traduit une faiblesse au niveau rénal. En effet, la peau est souvent considérée comme le 3ème rein car elle vient soutenir les reins et évacue les déchets qu’ils n’arrivent plus à éliminer :

  • Les acides via les glandes sudoripares avec la sueur.

  • Les colles avec les sébum via les glandes sébacées. Le sébum c’est la “couche de gras” sur la peau qui permet de retenir l’eau et donc d’avoir une peau hydratée, nourrie et souple.


Pour stimuler la fonction d’élimination de la peau


  • Faire des brossage à sec de la peau au gant de crin régulièrement pour débarrasser la peau des cellules mortes (les squames). C’est une méthode ancestrale qui favorise ou relance la circulation sanguine et lymphatique ;

  • Faire du drainage lymphatique manuel ;

  • Prendre des bains très chauds, des saunas, des hammams pour augmenter la sudation et l’élimination des toxines;

  • Pratiquer  la douche écossaise : alterner le chaud et le froid et finir toujours par le froid afin  de stimuler le corps, l’immunité ;

  • Boire des infusions de pensée sauvage ou de bardane. La pensée sauvage a des propriétés dépuratives de la peau (dermatoses sèches), béchique (contre la toux), anti-inflammatoire. La bardane a des propriétés dépurative pour la peau (dermatoses humides) et antiseptique pour la muqueuse buccale.

  • La pratique d’une activité physique va favoriser l’élimination par la sudation.

  • Manger des aliments riches en Omega-3 et en antioxydants (vitamine E, vitamine C, bêta-carotène et lycopène).

 

Les poumons


En inspirant l’air extérieur, les poumons vont permettre d’apporter de l’oxygène dans les tissus via le sang et dans le sens inverse vont éliminer les déchets gazeux par l’expiration. Les poumons vont de plus éliminer les excès de mucus de l’organisme.


Les signes de poumons surchargés sont:


  • Des mucosité,  des crachats, des glaires fréquents ;

  • Des affections broncho-pulmonaires fréquentes ;

  • Des difficultés respiratoires, un essoufflement.


Pour stimuler la fonction d’élimination des poumons


  • Faire de l’exercice physique et faire des exercices de cohérence cardiaque afin d’augmenter la capacité respiratoire ;

  • Boire des infusions de fleurs de bouillon blanc (molène), de fleurs de sureau, d’origan, de plantain, de tussilage, de réglisse ou de thym... Ce sont des plantes mucolytiques, favorisant la fluidification des sécrétions bronchiques et adoucissant les muqueuses. Ainsi, elles participent à l’élimination des toxines et des toxiques.

  • Appliquer des cataplasmes d’huile de ricin sur le haut du dos pour favoriser l’expectoration et éliminer les déchets colloïdaux.

  • Manger des aliments expectorants comme l’oignon, l’ail, les légumes crucifères et la racine de gingembre.

  • Masser le dos et le haut de la poitrine avec des huiles essentielles diluées dans une huile végétale (20% d’huile essentielle pour 80% d’huile végétale) : Niaouli, eucalyptus radié, ravintsara, pin sylvestre (mucolytiques et antimicrobiennes).

  • Faire des purges à l’huile de ricin pour faire sortir les glaires et les colles, avec le conseil et le suivi d’un médecin ou naturopathe.

  • Dormir avec les fenêtres ouvertes.

 


  • Les émonctoires secondaires

Les amygdales, les glandes salivaires, les glandes lacrymales


Les amygdales au nombre de 5 paires ont un rôle de défense pour les voies aériennes. Dès qu’un élément pathogène pénètre dans les voies respiratoires, elles vont sécréter des leucocytes pour protéger l’organisme. Dans celles-ci, on trouve des cavités (appelées cryptes) dans lesquelles vont s’accumuler des résidus cellulaires ou alimentaires qui vont permettre au système immunitaire de se développer. L’organisme va alors procéder régulièrement à une vidange de ces cryptes pour continuer cet apprentissage immunitaire.

Les glandes salivaires sont situées dans la muqueuse de la cavité buccale et de la langue. Les glandes salivaires principales sont situées en dehors de la paroi de la cavité buccale. Plus volumineuses, ce sont des organes individualisés à la structure plus complexe. Elles sont formées d’unités sécrétrices et d’autres, excrétrices. Elles permettent la prédigestion, la protection et la lubrification de la cavité buccale. Cependant, elles ont aussi des vertus dans le processus d’élimination grâce aux molécules qui composent la salive comme les immunoglobulines, la lactoferrine et les protéines et les enzymes.

 

Les glandes lacrymales permettent aussi, via les sécrétions lacrymales de protéger la structure de l’œil, et d’évacuer rapidement tout déchet.


L’utérus chez la femme


Les règles permettent à la femme d’éliminer par les tissus utérins le sang accumulé en prévision d’une grossesse. Ces tissus sont généralement encombré de toxines. Les règles ont donc des vertus drainantes très utiles.


Les signes d’une surcharge toxinique :


  • Les pertes blanches (déchets colloïdaux) ;

  • Douleurs prémenstruelles et menstruelles ;

  • Crampes ;

  • Règles abondantes ou épaisses.

 

Pour stimuler la fonction d’élimination de l’utérus


  • Masser et appliquer des cataplasmes d’huile de ricin sur le bas ventre pour décongestionner l’utérus ;

  • Faire des bains dérivatifs[7] pour désengorger le petit bassin. Cela désigne une technique ancestrale de bain de siège froid ou de frictions au froid aux nombreuses vertus. Ses bienfaits sont si importants que l’on pourrait parler d’une méthode adaptogène. Le bain dérivatif  consiste à rafraîchir la zone du périnée dans le but de faire baisser la température corporelle pour favoriser la circulation des graisses brunes contenues dans nos fascias (tissus conjonctifs) et évacuer les toxines de l’organisme via les intestins. Pour effectuer un bain dérivatif, il vous faut une bassine d’eau froide et un gant de toilette (ou une éponge). Il est important d’avoir bien chaud, avant de le pratiquer. Se placer au-dessus des toilettes, dans la douche ou dans la baignoire, jambes écartées, et passer le gant en frictionnant les plis de l’aine et en laissant l’eau couler jusqu’au périnée. Réitérer cette manœuvre plusieurs fois par jour, à raison de séances d’une vingtaine de minutes en moyenne. On peut aussi utiliser une poche de gel permettant de recréer cette fraîcheur de la zone du périnée. La poche va être placée dans le congélateur, puis ensuite on la placera au fond du slip, à plat, dans sa pochette en tissu. C’est peu encombrant, ce qui permet de vaquer à toutes ses occupations sans problème. Attention, le bain dérivatif ne se pratique pas durant les grossesses à risque ou médicalement assistées, FIV, fausses couches multiples, grossesses alitées, ni chez les personnes faibles ou fatiguées. De plus, les personnes ayant subi une opération avec la pose d’un « corps étranger » (implant, stent, botox) doivent attendre six mois avant de pratiquer le bain dérivatif qui a plein d’autres propriétés pour la santé.

  • Boire des infusions de sauge (pour réguler le cycle), de Feuille de framboise rouge (pour nettoyer l’utérus), de gingembre (pour l’inflammation, améliorer la circulation sanguine et apporter d’oxygène à l’utérus. Il peut être pris en toute sécurité pendant la grossesse), de souci et de camomille (pour à nettoyer et stimuler l’utérus pendant le cycle menstruel).

  •  Boire des infusions de trèfle des près. Cette plante modifie le pH de l’utérus, en le rendant plus alcalin, ce qui favorise la mobilité et la survie des spermatozoïdes pour la fécondation .

  •  Utiliser des savons doux pour l’hygiène intime, éviter les tampons hygiéniques et préférer des serviettes hygiéniques bio.

  • Réensemencer la flore vaginale avec des probiotiques après une mycose, une prise d’antibiotiques.

 

 

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[2] D’autres substances peuvent augmenter la formation de zonuline. Une étude chez la souris a montré que le bisphénol A (perturbateur endocrinien), conduit à une élévation de la quantité de zonuline dans le sang et la muqueuse du côlon, augmentant ainsi la perméabilité intestinal

[3] Lorpela K “Fucosylated oligosaccharides in mother’s milk alleviate the effects of caesarean birth on infant gut microbiota” Sci Rep.2018 Sep 13;8(1):13757.

[4] Figueroa-Lozano, S., Akkerman, R., Beukema, M., van Leeuwen, S. S., Dijkhuizen, L., & de Vos, P. (2021). 2′-Fucosyllactose impacts the expression of mucus-related genes in goblet cells and maintains barrier function of gut epithelial cells. Journal of Functional Foods, 85, 104630.

[5] Yan, Xia, Wang et Chang, Efficacy of berberine in patients with non-alcoholic fatty liver disease, Plos One, 2015

[6] Nos anciens disaient: « pipi jaune d’or, pipi en or », pour exprimer la bonne santé.

[7] France Guillain, Les bains dérivatifs, Jouvence Editions, 2023

 
 
 

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