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Accompagnement et prévention du Cancer, quels aliments, nutriments et micronutriments privilégier?


"Nous sommes ce que nous mangeons", "la santé est dans l'assiette". Voici quelques expressions de bon sens qui nous rappellent combien l'alimentation est essentielle pour garder la santé, mais aussi pour la retrouver.


Au niveau physiologique, la pathologie cancéreuse se développe sur un terrain vieilli par l’acidose, le stress oxydatif et par un manque d’oxygénation de la cellule, car la cellule cancéreuse se développe en anaérobie, dans un milieu très pauvre en oxygène.  Si les plantes et les hommes ont besoin d'air pour vivre, la cellule tumorale, elle, a besoin de sucre ! Le docteur Otto Warburg a démontré que « toutes les formes de cancer sont caractérisés par deux conditions de base : l’acidose et l’hypoxie. Le manque d’oxygène et l’acidose sont les deux faces d’une même pièce : si vous avez l’une, vous avez l’autre ». Ces travaux ont été repris depuis et ont confirmé ce constat[1].


  • En prévention et en accompagnement : privilégier une alimentation saine, vivante, le plus cru possible : éliminer les aliments transformés, raffinés, les sucres et les protéines animales, éliminer les produits laitiers (fromage, crème fraîche, yaourt, lait etc…) car pro-inflammatoires.

  • En accompagnement, privilégier une alimentation cétogène : la réduction des sucres rapides et des sucres complexes a montré une diminution des cellules cancéreuses, celles-ci se nourrissant essentiellement de sucre. Si nous les privons de cet apport, leur élimination s’en trouve accélérée.

 

Les super-aliments à privilégier :



Le curcuma (polyphénols)

Le gingembre (gingérol)

Le choux, brocolis (sauf en cas d’hypothyroïdie) (riches en glucosinolates)

L’ail, l’ail noir (allicine)

Les oignons, les échalotes (riches en quercétine, dérivés soufrés, antioxydants)

Les champignons de Paris ou porto vello (riches en polysaccharides : béta-glucanes)

Les grenades (  anthocyanes : antitumoraux, anti métastases, antioxydantes)

Les baies (antioxydantes : anthocyanes)

Le raisin rouge bio (resvératrol : antitumoral, antiinflammatoire, antioxydant)

Les plantes aromatiques notamment le romarin (polyphénols)

L’huile d’olive bio (polyphénol : oléocanthal)

Le citron, l’orange (antioxydants)

Les microalgues : chlorelle, spiruline, klamath

L’huile de germe de blé (vitamine E : alpha tocophérol)

La nigelle, l’huile de cumin noir (contient de la thymoquinone : inhibe la progression et la migration des cellules cancéreuses) 

La berbérine (inhibition de l’angiogenèse, induction de l’apoptose)

La quercétine (polyphénols, effets antitumoraux)

Le chardon marie (polyphénols, hépato protectrice et régénérateur du foie, ne pas prendre au cours de la chimio mais encadrant la chimio)

Les acides boswelliques : encens : résine du boswellia (effets de modulation du système immunitaire) se trouve sous forme d’extrait de boswellia.

 

  • Soutenir le foie et les reins avec du desmodium (augmente la résistance des cellules hépatiques et facilite l’élimination). Attention, il est déconseillé en cas d’ablation de la vésicule biliaire.

 

  • Boire des infusions de romarins (infuser une poignée de romarin dans un litre d'eau, en boire 3 à 4 tasses par jour).

 

  • Certains acides aminés vont nourrir la cellule cancéreuse : la glutamine et l’arginine. Faire une régime sans glutamine et arginine (bœuf, porc, poulet, noix, soja, arachide, graines de citrouille, œuf, produits laitiers, citrulline…). De façon générale, il faut diminuer la part de protéines quotidienne, privilégier les protéines végétales (alcalifiantes et non acidifiante pour l’organisme comme les protéines végétales).

 

  • Enrichir son alimentation avec des oméga 3 EPA/DHA végétaux et animaux. (Les bonnes graisses saturées : huile de coco, ghée, oie…)

 

  • Diminuer les graisses riches en oméga 6 (dans les huiles, les oméga 6 sont oxydés,  surtout colza, noix et la cuisson du poisson oxydes aussi ces acides gras…), les graisses trop cuites, trans et hydrogénées (margarine).

 

  • Faire une cure de Coenzyme Q10 : surtout en cas de chimio (soit pendant, soit après) pour restaurer la fonction musculaire du cœur. Plusieurs bénéfices sur le traitement du cancer : anti angiogénique, anti inflammatoire.

 

  • Prendre de la vitamine D en sublinguale quotidiennement : celle-ci régule l’ensemble du processus de tumorigenèse. Pour connaître votre dose quotidienne : multiplier votre poids par 70, cela donnera un résultat en UI. A compléter avec la vitamine K, cofacteur essentiel ainsi qu’avec du magnésium (6 mg par kilo de poids corporel et par jour), autre cofacteur ayant un rôle dans les mécanismes de réparation de l’ADN.


  • Avoir une complémentation en vitamine C liposomale en dehors de la radiothérapie et de la chimiothérapie. Apport quotidien d’au moins 200mg, possible avec une alimentation riches en fruits et légumes crus. Idéal en cure post cancer. La vitamine C va neutraliser les radicaux libres et empêcher la prolifération des cellules cancéreuses tout en améliorant le fonctionnement des cellules saines. Les études ont montré que des injections en intraveineuse de vitamine C à haute dose[2] (10 g minimum par jour) augmentait de façon importante la guérison (sauf les jours de chimiothérapie). N'hésitez pas à consommer des supers aliments : fruits rouges, cacao cru, algues bleues, graines germées, etc… Ils seront de puissants anti –oxydants pour vos cellules, et vous apporteront énergie et équilibre.

 

  • Pas de pamplemousse rose pendant un traitement allopathique de cancer (peut agir jusqu’à 72 h dans l’organisme et inhiber l’action de traitements anticancers). On peut cependant utiliser de l’extrait de pépins de pamplemousse qui ne contient pas la molécule en question.

 

  • La phycocyanine, autre antioxydant super puissant, a également un pouvoir détoxifiant (pour le foie et les reins) et hépatoprotecteur (elle diminue l’hépatotoxicité engendrée par les chimiothérapies). Elle a aussi la capacité de favoriser la production de cellules souches : l’immunité et la formule sanguine s’en trouvent ainsi nettement améliorés. C’est un anti-inflammatoire de première catégorie et elle permet une très forte oxygénation cellulaire. L’extrait liquide se montre le plus efficace (attention, pas d'antioxydant quel qu'ils soit pendant le traitement de radiothérapie ou de chimiothérapie, 3 jours avant et 3 jours après).

 

  • Augmenter la part d’aliments contenant du sélénium. Une étude[3] a montré qu’il y avait 7 fois moins de cancer du sein chez les femmes asiatiques que chez les américaines. Leur régime alimentaire contient 4 fois plus de sélénium. Celui-ci bloque la formation des peroxydes et des radicaux libres jugés responsable de certaines formes de cancer. Le taux conseillé est de 200 microgrammes par jour, notamment pour les cancers de la langue, du sein, du côlon, de l’œsophage, de l’estomac, des intestins, du rectum et de la vessie.

 

  • Faire une cure de mélatonine. Son action antioxydante, en complément des thérapeutiques allopathiques classiques va renforcer leurs effets et réduire les problèmes liés à la chimiothérapie et la radiothérapie (à partir de 0,5 mg par jour, stimule le système immunitaire).

 

  • La bromélaïne  est une aide précieuse contre le cancer, elle intervient comme moyen préventif et exerce une activité antitumorale en freinant la croissance. Elle prévient la rechute et diminue les effets secondaires des chimiothérapies et radiothérapies. Lors de chirurgie, elle accélère la cicatrisation. En traitement adjuvant : 1 g deux fois par jour, en traitement d’attaque : 1,5 g trois à quatre fois par jour (interdit aux personnes allergiques à l’ananas et en raison de ses propriétés anticoagulantes : ne pas en prendre 2 semaines avant une intervention chirurgicale).

 

  • Rééquilibrer le microbiote intestinal : prendre des probiotiques de qualité tels que Lactobacillus gasseri, Lactobacillus acidophilus et Bifidobacterium. Redécouvrir les aliments et boissons fermentés (kombucha, choucroute, kéfir…), qui entretiendront le microbiote intestinal (sauf en cas d'aplasie médullaire).

 

  • S’aérer régulièrement : nature, bol d’air Jacquier, exercices de cohérence cardiaque, exercices de respiration. Le dérèglement commun à tout type de cancer est un basculement de la respiration cellulaire à la fermentation (produisant alors de l’acide lactique). Ainsi, en s’oxygénant correctement (à bas le masque) et en apportant davantage d’oxygène aux cellules, on va ramener la cellule vers un équilibre naturel (effet Warburg).

 

  • Pour limiter les effets des traitements et du stress occasionné par la maladie, vous pouvez vous faire aider avec des séances de sophrologie, de magnétisme, d’aromathérapie, de réflexologie plantaire, de thérapie psychocorporelle ou autre.

 

Lecture psycho-émotionnelle

Le cancer est le « symptôme » ultime du corps. C’est le dernier signal pour dire que quelque chose ne va pas, qu’il est temps d’en prendre conscience et de changer certains aspects de ma vie. Lorsque le cancer se manifeste, c’est que j’ai longtemps mis de côté mes ressentis, j’ai fait taire mon corps afin de me protéger de trop de souffrances.

Il est temps de changer mon rapport aux autres, mon rapport avec moi-même, de me libérer de mes regrets, de mes culpabilités… En fonction de l’organe ou du tissu atteint, je vais pouvoir comprendre davantage ce que cela exprime et quelles sont ces émotions refoulées.


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[1] Julie Razungles, Vincent Cavaillès, Stephan Jalaguier et Catherine Teyssier, L’effet Warburg : de la théorie aux applications thérpeutiques en cancérologie, Institut de recherche en cancérologie de Montpellier, Inserm, 2013

[2] « Tumor cells have decreased ability to metabolize H2O2: implications for pharmacological ascorbate in cancer therapy » ; C.M. Doskey et all, Science Direct, October 2016.

[3] Richard A.Passwater, Selenium as food and medicine, NTC/Contempary Publishing, 1980

 
 
 

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