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De la dysbiose à l’eubiose



La dysbiose n’est pas irréversible. De nouvelles habitudes de vie, une meilleure hygiène alimentaire, l’introduction d’aliments pré et probiotiques vous aideront à retrouver la voie de l’eubiose.

Un microbiote eubiotique est la garantie :

  • D’une harmonie de l’axe intestin/cerveau,

  • D’une détoxification fonctionnelle,

  • D’une barrière épithéliale sélective.

Il faudra veiller à renforcer la muqueuse intestinale, à diminuer l’inflammation et peut être commencer par éliminer les microorganismes pathogènes si par exemple vous souffrez de candidose. Ceci étant bien entendu accompagné d’une réforme alimentaire, d’un retour à une alimentation adaptée et raisonnée.


Diminuer la flore pathogène avec des antibiotiques naturels


Si vous devez nettoyer la flore intestinale, je vous conseille les remèdes suivants (ils préserveront les bonnes bactéries) :


  • L’extrait de pépins de pamplemousse : c’est un antibiotique à large spectre qui a des vertus antifongiques très intéressantes. 10 gouttes 3 fois par jour dans un verre d’eau tiède ou dans une infusion.

    ou

  • L’huile essentielle d’origan compact: idéale pour traiter les dysbioses fongiques. Cette huile est aussi un antibiotique à large spectre, elle est aussi vermicide.2 gouttes 3 fois par jour pendant 5 jours.

    ou

  • L’huile essentielle de thym vulgaire : elle possède une activité antimicrobienne importante. 2 gouttes 3 fois par jour pendant 5 jours.

    ou

  • L’huile essentielle de tea tree : idem HE précédentes.

    ou

  • L’argent colloïdal 15 ou 20 PPM: le plus ancien de tous les antibiotiques, 30 ml 3 fois par jour pendant 7 jours. (voir article sur mon blog)

 

Réparer la muqueuse intestinale, favoriser une détoxification hépatique et lutter contre l’inflammation

Il est essentiel de diminuer la perméabilité et d’augmenter la production de mucus afin de préserver l’intégrité de la muqueuse intestinale et de lutter contre le « leaky gut syndrom ».


  • La glutamine : elle agit comme un ciment pour les jonctions serrées et assure alors une bonne cohésion des cellules épithéliales, en prendre au minimum 3 à 5 grammes par jour pendant 2 mois pendant 2 mois.


  • La crinière de lion: Hericium erinaceus ou champignon à crinière de lion est considéré comme un prébiotique d'origine naturelle, car il a une teneur élevée en fibres, en sélénium, en zinc. La propriété de régénérer l'épithélium contribue au rétablissement de l'imperméabilité du tube digestif et au rétablissement d'une flore intestinale saine, première étape pour éviter les pathologies résultant du syndrome de l'intestin perméable. De plus, il contient des polysaccharides ayant une activité immunorégulatrice, particulièrement indiqués pour le traitement du syndrome de l'intestin perméable. Posologie à suivre en fonction du laboratoire prescripteur.


  • Le zinc : c’est un nutriment capital de la muqueuse intestinale, il agit comme co-facteur de centaines d’enzymes et influence le développement et l’intégrité du système immunitaire. En prendre en cure à raison de 15mg par jour.


  • La vitamine A (rétinol) : vitamine essentielle au renouvellement de l’épithélium, contribuant à maintenir l’intégrité de la muqueuse intestinale. (les personnes souffrant de MICI présentent des taux sériques en rétinol très faibles). A prendre en cure à raison de 10 000 UI par jour (dose maximum autorisée sans dosage sérique).


  • La vitamine B9 (acide folique) :celle-ci participe au bon fonctionnement de la muqueuse. A prendre à raison de 0,5 mg à titre préventif, jusqu’à 4 mg en curatif.


  • La vitamine D: celle-ci module la composition du microbiote en favorisant la diversité, la croissances des bonnes bactéries et en réduisant la proliférations des pathogènes. De plus, les études ont montré qu'un taux de vitamine D optimal était associé à une réduction des symptômes de MICI et SII, et a une régulation de la perméabilité intestinale. Pour connaître vos besoins quotidiens, il suffit de multiplier votre poids par 70, vous obtiendrez alors la quantité d'UI (Unité Internationale), complémentation dans l'idéal en sublingual.


  • Le butyrate : principale source d’énergie des colonocytes, cet AGCC est bénéfique en complémentation lors d’une hyperperméabilité intestinale. Il va stimuler le développement de la muqueuse tout en exerçant une action anti-inflammatoire et anti-tumorale au niveau du côlon. On le trouve aujourd’hui sous forme de complément alimentaire, ou peut être boosté par l’apport de prébiotiques.


  • Les Oméga 3 (EPA-DHA) : ces acides gras renforcent l’intégrité de la muqueuse intestinale en stimulent l’adhésion des probiotiques à sa surface. Ils sont les précurseurs des prostaglandines anti-inflammatoires. Ils sont essentiels pour lutter contre l’inflammation de bas grade et pour lutter contre les douleurs (articulaires, neuropathiques… Ils sont l’équivalents de AINS : anti-inflammatoires non stéroidiens, sans les effets secondaires). Attention  au ratio Oméga 3/Oméga 6 car ces deux types d’acides gras sont en compétition dans l’organisme. En effet, ils utilisent les mêmes enzymes et vitamines. Or, aujourd’hui, on observe fréquemment un excès en oméga 6 qui limite l’utilisation des oméga 3 avec de probables retentissements sur les fonctions concernées : maladies cardiovasculaires, troubles allergiques ou anti inflammatoires. Il est donc recommandé de veiller à un équilibre d’apports avec un rapport oméga 6/ oméga 3 entre 1/1 et 4/1 alors qu’on constate qu’il est souvent entre 15/1 et 50/1 pour l’alimentation occidentale.


  • La quercétine : flavonoïde dont les propriétés antioxydantes stabilisent les mastocytes présents dans la muqueuse gastro-intestinale .


  • L’aloe vera : stabilise les mastocytes de la muqueuse, stimule la sécrétion de mucus, reminéralisant et alcalifiant. 3 cuillères à soupe par jour en cure de 15 jours.


  • Le curcuma : Le composé principal du curcuma est la curcumine. C’est elle qui lui confère ses propriétés médicinales antioxydantes, dépuratives, hépatoprotectrices, cicatrisantes, anti-inflammatoires, antitumorales. Idéal pour accompagner un retour à l’eubiose. Dosage à voir en fonction des recommandations du laboratoire et de la formule choisie.


Il existe des formules spécifiques au problème de perméabilité intestinale comme le PERMEA REGUL du laboratoire COPMED, référencé dans le Vidal, à faire en cure de 1 à 3 mois.

PERMÉA RÉGUL®+ : UN COMPLÉMENT ALIMENTAIRE SANS FODMAP AUX EFFETS BÉNÉFIQUES SUR LA MUQUEUSE INTESTINALE

Perméa Régul® + associe Fibregum™ à des d'actifs d'origine naturelle, spécialement sélectionnés pour leurs effets bénéfiques sur la fonction intestinale et la muqueuse intestinale.

Une synergie brevetée d'actifs naturels

La L-glutamine (1500 mg par sachet) et la L-méthionine sont des acides aminés complémentaires.

Le marc de raisin, contient des polyphénols, substances antioxydantes qui aident à protéger les cellules du stress oxydatif.

L'extrait de curcuma contribue à une fonction intestinale normale. Il aide également à réduire les effets du stress oxydatif.

La mélisse contribue au fonctionnement normal du système intestinal.

La myrtille est riche en anthocyanidines, de puissants antioxydants qui pourraient aider au maintien de la santé et du fonctionnement des muqueuses de l'estomac et de l'intestin grêle. Elle favorise également la circulation du sang dans les micro-vaisseaux.

La spiruline contient des antioxydants qui aident à protéger les cellules du stress oxydatif.

La vitamine A, la vitamine B2 et la vitamine B3 contribuent au maintien de muqueuses normales.

La vitamine E contribue à protéger les cellules contre le stress oxydatif.

Le gamma oryzanol, un antioxydant reconnu, protège la muqueuse intestinale et vient renforcer cette synergie.


 Ou PERMEA + chez Therascience


 

Comment restaurer la flore intestinale ?


En naturopathie, on recherche toujours la cause, de la cause, de la cause d’un symptôme ou d’une pathologie. Nous allons donc aller rechercher la cause de cette dysbiose pour éliminer définitivement ces problèmes en cascade.

Un des facteurs essentiel de la dysbiose est l’alimentation. Il va donc falloir revoir l’équilibre alimentaire  et compléter temporairement avec des apports de prébiotiques, probiotiques, symbiotiques et postbiotiques. Cette réforme alimentaire, accompagnée d’un processus de détoxification de l’organisme, de reperméabilisation intestinale, peut aussi être suivi de recommandations concernant la gestion du stress et des émotions.

De mêms, des recommandations pourront être proposées en fonction des autres facteurs responsables de cette dysbiose, habitudes de vie, exposition aux polluants, manque ou excès d'activité physique, qualité du sommeil…

 

Un rééquilibrage alimentaire


Une multitude de régime sont aujourd’hui proposés pour répondre aux problèmes de dysbiose intestinale et des symptômes et pathologies qui y sont associés. Régime sans FODMAP, végétarisme, crudivorisme, régime paléo, régime Seignalet, régime macrobiotique… On peut parfois s’y perdre et ne pas savoir comment faire car certains sont parfois contradictoires.

Le Dr Seignalet préconisait quelques recommandations de bons sens :

  • pas ou très peu de céréales et pas de produits laitiers ;

  • beaucoup d’aliments crus et de corps gras à choisir avec attention, en faisant attention au ratio Oméga 6 / Oméga 3 ;

  • une cuisson inférieur à 110 °C, quel que soit l’aliment concerné et surtout ceux contenant des graisses. (exit les grillades, les barbecue, le micro-ondes).


Il faut pour revenir à l’eubiose, reprendre les fondamentaux et les principes en matière de digestion et regarder l’évolution croissante de maladies auto-immunes, d’allergie, et de maladies émergeantes comme les fibromyalgie, le SOPK, l’endométriose, les cancers toujours plus nombreux et touchant des populations de plus en plus jeunes. L’environnement, l’alimentation de plus en plus traitées, transformées, raffinées sont liées à cette augmentation croissante de dysbiose (9 personnes sur 10 aujourd’hui) et de pathologies associées.

Plus vous allez manger vivant (fruits, légumes crus), plus vous allez diminuer la cuisson des aliments, privilégier les produits bio, de saison, plus vous allez améliorer l’eubiose intestinale.

Les fruits, en plus de vous apporter de l’énergie « propre », vont contribuer à « nettoyer » les cellules et à éliminer toxines et toxiques avec les acides faibles qu’ils contiennent. Les légumes seront très reminéralisants, très riches en prébiotiques aussi.  Ensuite, certains auront des spécificités, comme les légumes crucifères qui vont apporter à l’intestin des substances qui vont renforcer la présence de lymphocytes T pour renforcer l’immunité. D'autres contiendront beaucoup d'antioxydants, véritables anti inflammatoires naturels.

 

Votre alimentation doit nourrir votre microbiote, pour ceci, intégrez les prébiotiques en quantité à chaque repas.


Les prébiotiques 



Les prébiotiques sont des fibres qui ne sont pas digérés dans l'estomac ou l'intestin grêle, mais atteignent le côlon intact. Une fois dans le côlon, les probiotiques utilisent les prébiotiques comme substrat pour se développer, se multiplier et exercer leurs effets bénéfiques.

Les produits pouvant être vendus comme prébiotiques sont l’inuline, les fructo-oligosaccharides (ou FOS), les galacto-oligosaccharides (ou GOS) et le lactulose.


Les aliments riches en prébiotiques sont :

Ail +++, Artichaut +++, Asperge ++, Betterave +, Brocoli +, Châtaigne, Chicorée +++, Chou +, Echalote, Endive +, Fenouil, Haricot vert, Oignon ++, Panais ++, Pissenlit +, Poireau ++

Lentille +, Flageolet, Pois chiche +, Haricot noir,  Haricot rouge +

Ananas +, Banane +, Coing, Fruits rouges (framboise +, fraise, myrtille, mûre), Fruits secs (raisinabricotpruneaufiguedattes), Kaki, Mangue, Nectarine +, Pamplemousse +, Pêche +, Poire, Pomme


Vous devez ensuite varier l'abondance et la diversité de ce monde microbien en apportant de bonnes souches de probiotiques.


Les probiotiques


Ce sont les habitants de ce microcosme intestinal, chacun ayant des spécificités et des particularités pour vous maintenir en bonne santé. Ils se nourrissent, produisent des métabolites, des composés tels que des acides gras à chaîne courte, qui nourrissent les cellules de la paroi intestinale et contribuent à maintenir un environnement intestinal sain. Ces composés sont nommés « postbiotiques ».



Voici les principales souches de probiotiques utilisées, leurs effets et leurs particularités.

Souche

Effets

Particularités

Lactobacillus acidophilus

• Prévient les diarrhées dues aux traitements antibiotiques.

• Répare la flore intestinale après diarrhée.

• Améliore l’hyperperméabilité intestinale.

• Régule le pH intestinal.

• Probiotique aux propriétés anticancéreuses.

• Idéal contre les allergies.

• Améliore le confort intestinal.

Lactobacillus casei

• Antidiarrhéique.

• Inhibe la croissance des germes pathogènes.

• Idéal pour préparer un voyage à l’étranger.

• Améliore le confort intestinal.

Lactobacillus rhamnosus

• Antidiarrhéique.

• Inhibe la croissance des germes pathogènes.

• La souche rhamnosus GG module la production locale de cytokines pro-inflammatoire.

• Améliore le confort intestinal.

• Efficace pour traiter l’eczéma atoqiue et la dermatite atopique.

• La souche GG améliore l’état clinique des enfants atteints de la maladie de Crohn.

Lactobacillus helveticus

• Lutte contre le Candida albicans.

• Améliore le confort intestinal.

• Améliore l’immunité innée et spécifique.

Lactobacillus plantarum

• Améliore l’hyperperméabilité intestinale.

• Régule les valeurs de cholestérol.

• Réduit les marqueurs d’atrophie musculaire et augmente la masse et la force musculaire

 

Idéal contre les allergies

·      Améliore le confort intestinal

·      Améliore la capacité anaérobie des sportifs, l’endurance et la régénération musculaire

Testé pour le syndrome du côlon irritable : diminution de la douleur et des flatulences

Lactobacillus reuteri

• Synthétise les vitamines B2, B9, B12, cruciale pour l’anabolisme cellulaire

 

Lactobacillus salivarius

• Améliore l’hyperperméabilité intestinale.

• Lutte contre les Staphylococcus mutans et Candida albicans.

• Idéal contre les allergies.

• Améliore le confort intestinal.

Lactobacillus gasseri

• Régule la digestion des sucres et des graisses.

• Épaissit la muqueuse intestinale.

• Idéal pour accompagner les troubles alimentaires (anorexie/boulimie).

• Idéal pour l’accompagnement d’un régime.

• Améliore le confort intestinal.

Lactobacillus johnsonii

• Lutte contre les infections à Helicobacter pylori.

 

Bifidobacterium lactis

• Répare la flore intestinale après diarrhée.

• Améliore l’hyperperméabilité intestinale.

• Idéal contre les allergies.

Bifidobacterium longum

• Synthétise les vitamines B2, B9, B12, cruciale pour l’anabolisme cellulaire

 

Lactoccocus lactis

• Produit un peptide antibiotique efficace contre le Clostridioides difficile (principal responsable de la diarrhée).

• Améliore l’immunité innée et spécifique.

Streptococus thermophilus

• Accélère le transit intestinal.

• Participe à la digestion du lactose.

• Améliore l’immunité innée et spécifique.

Bifidobacterium animalis

• Accélère le transit.

• Améliore le confort intestinal.

Bifidobacterium longum

• Améliore l’immunité innée et spécifique.

• Améliore le confort intestinal.

Bacillus Coagulans

 

Améliore la capacité anaérobie des sportifs, l’endurance et la régénération musculaire

 

Les symbiotiques


Ce sont des aliments probiotiques et prébiotiques. Ils travaillent en synergie pour préserver l'équilibre de la flore intestinale. Lorsque les probiotiques et les prébiotiques sont combinés dans un symbiotique, les prébiotiques servent de source de nourriture pour les probiotique.

C'est depuis les probiotiques que proviennent les bactéries bénéfiques, celles-ci, associées aux fibres présents dans les prébiotiques, instaure un environnement favorable au bon fonctionnement de la flore.

Quelques exemples d'aliments pro et prébiotique :

  • Les GOS (galacto-oligo-saccharides) composés des aliments fermentés et crus : légume fermenté (ex. : choucroute), jus de légumes, kombucha, yaourts, soupe miso...

  • Les FOS (oligo-fructo-saccharides) composés des aliments riches en fibres qui ne subissent pas de destruction durant la digestion : blé, chicorée, asperges, ail, oignons, bananes.


Une étude[1] publiée dans le Journal of Clinical Gastroenterology a révélé que l'utilisation de symbiotiques chez les patients atteints de syndrome du côlon irritable a entraîné une amélioration significative des symptômes digestifs, une diminution de l'inflammation intestinale et une augmentation de la qualité de vie.

Une autre étude[2], publiée dans la revue Nutrition Research, a montré que l'administration de symbiotiques chez des personnes en surpoids ou obèses a conduit à une réduction significative du poids corporel, de l'indice de masse corporelle et des niveaux de glucose dans le sang. 

Des études[3] récentes suggèrent que les symbiotiques pourraient avoir un impact positif sur l'humeur, en favorisant la communication entre l'intestin et le cerveau via l'axe intestin-cerveau. 


Les postbiotiques


Les postbiotiques sont des métabolites ou des substances produites par les bactéries probiotiques lors de leur croissance.

Un postbiotique est “une préparation de microorganismes inanimés et/ou de leurs composants conférant un bénéfice pour la santé de l’hôte”.  Ils agissent directement sur les bactéries présentes dans nos intestins en favorisant la croissance des bonnes bactéries (probiotiques) tout en inhibant celle des mauvaises. Cet équilibre est crucial pour assurer une bonne digestion et une absorption optimale des nutriments.

Ils participent également à renforcer la barrière intestinale, en stimulant la production de mucus et d’anticorps, ainsi qu’en régulant l’inflammation locale. Ainsi, les postbiotiques aident à prévenir le développement de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) telles que la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique.

Les postbiotiques englobent une large gamme de molécules issues du métabolisme probiotique dont font partie :

  • Les acides gras à chaîne courte (AGCC) qui agissent localement au niveau de l’intestin, mais aussi à distance sur d’autres organes

  • Le tryptophane précurseur de la sérotonine (l’hormone du bonheur)

  • Vitamines B12,K,folate…

  • Métabolites secondaires tels que flavonoïdes…

  • Biosurfactants sécrétés

Les postbiotiques peuvent être obtenus en compléments alimentaires comme le butyrate dans certains laboratoires comme, et dans certaines les aliments fermentés tels que :

  • Le yaourt et le kéfir : ces produits laitiers fermentés sont riches en postbiotiques grâce aux bactéries lactiques qu’ils contiennent.

  • La choucroute et le kimchi : ces légumes fermentés sont également une bonne source de postbiotiques, en plus d’être riches en fibres et vitamines.

  • Le tempeh et le miso : ces aliments à base de soja fermenté fournissent des postbiotiques ainsi que des protéines végétales de haute qualité.

 

En plus de leur bienfait pour la santé en générale, plusieurs études ont montré que les postbiotiques peuvent avoir un impact positif sur diverses maladies et conditions :

  • Diabète : Les postbiotiques peuvent aider à réduire la résistance à l’insuline et améliorer la glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2. Ils favorisent également une meilleure absorption du glucose dans les cellules intestinales.

  • Obésité : En modifiant le métabolisme des lipides et en favorisant la satiété, les postbiotiques pourraient contribuer à réduire l’accumulation excessive de graisse corporelle et prévenir l’obésité.

  • Vieillissement du cerveau : Certaines études suggèrent que les postbiotiques pourraient protéger contre le déclin cognitif lié au vieillissement grâce à leurs effets anti-inflammatoires et antioxydants.

  • Ostéoporose : Les postbiotiques semblent jouer un rôle important dans la santé osseuse en augmentant l’absorption du calcium, ce qui pourrait aider à prévenir l’ostéoporose.




Vous avez maintenant tous les conseils pour remédier à une dysbiose intestinale et vous garantir une bonne santé physique, psychique et émotionnel.


[1] The role of the gut microbiota in metabolic health. Aafke W. F. Janssen and Sander Kersten. 2015

 

 
 
 

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