La naturopathie au service de la douleur et de l'inflammation.
- bugnicourthouartma
- 7 nov. 2024
- 11 min de lecture

Selon la définition officielle de l'association internationale pour l'étude de la douleur (IASP), "la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes".
Effectivement, c’est bel et bien une expérience désagréable qui pour certains peut devenir invivable de par l’intensité et/ou la fréquence. On ne peut vivre pour souffrir, et sachant que le corps garde une mémoire de la douleur, si rien n’est rapidement trouvé pour soulager les douleurs, après un certain temps, inscrites dans les tissus, celles-ci peuvent perdurer même lorsque la cause a disparu.
Il est donc essentiel de pouvoir traiter l’origine de la douleur le plus vite possible.
On estime qu’aujourd’hui, en France, 30% des français souffrent de douleurs chroniques, c’est-à-dire de douleurs récidivantes, d’intensité modérée à sévère. Il existe plusieurs types de douleurs, les douleurs dites :
➜ Inflammatoires (comme les douleurs articulaires) ;
➜ Neuropathiques : nerfs lésés (comme les sciatique, les neuropathies diabétiques) ;
➜ Mixtes (comme les lombosciatiques, les douleurs associées au cancer) ;
➜ Nociplastiques : altération de la perception de la douleur (comme les fibromyalgies).
Si les particularités des douleurs sont différentes d’une personne à l’autre, il existe un point commun entre elles, c’est l’existence d’une inflammation de bas grade (silencieuse) au départ, devenue chronique. Si l’inflammation est un processus physiologique de réparation et de mobilisation du système immunitaire (contre les agents pathogènes), celle-ci devient délétère pour les tissus quand elle se chronicise.
L’intérêt de la naturopathie dans la prise en charge de la douleur
Si la naturopathie présente elle aussi un arsenal de traitements pouvant atténuer la douleur, elle va surtout chercher avant tout à rétablir le terrain, à agir sur cette inflammation pour réussir à s’en libérer complètement. L’objectif est d’agir sur la cause de la cause et pas uniquement sur le symptôme, la cause étant ici une acidose métabolique[1] : pH (potentiel hydrogène) plasmatique trop acide.
Afin d’agir sur l’équilibre acido-basique, responsable de l’inflammation de bas grade, il va tout d’abord falloir rééquilibrer l’alimentation. C’est en effet le seul moyen pour le corps d’avoir les électrolytes alcalifiants suffisants pour équilibrer ce potentiel hydrogène compenser les pertes minérales. Une alimentation acidifiante est pro-inflammatoire et est associée à une augmentation des douleurs musculo-squelettiques. Une diminution locale de pH est captée par des neurones sensoriels associés aux fibres qui innervent la peau, les muscles et d’autres tissus, grâce aux ASIC (acid sensing ionchannels). Ce sont des canaux ioniques qui, sous l’influence des ions acides, vont déclencher une entrée de sodium dans les neurones et ainsi permettre la formation de potentiel d’action et d’aboutir au signal de douleur.

Concrètement, il faut éliminer les aliments dits acidifiants comme les laitage, le café, l’alcool, la viande et augmenter drastiquement la part d’aliments dits « vivants » comme les fruits, les légumes crus, les oléagineux, les graines germés, les bonnes huiles...
Ensuite, la micronutrition va permettre :
- D’améliorer plus rapidement l’équilibre acido-basique ;
- De diminuer l’inflammation ;
- D’agir sur la perception de la douleur.
Pour améliorer l’équilibre acido-basique et diminuer l’inflammation :
Des citrate de magnésium, calcium, potassium
Un traitement par des sels minéraux alcalinisants à base de citrates permet d’améliorer efficacement les symptômes d’arthrose des mains[2] et de lombalgie chronique[3]. De façon générale, cette synergie offre de nombreux bénéfices sur la diversité de symptômes conséquents de l’acidose métabolique.
Des Oméga-3
Les Oméga-3 constituent une famille de graisses issue de l’acide alpha-linolénique (ALA). L’alimentation ravitaille l’organisme en ALA. Une fois cet acide gras arrivé à destination, l’organisme le transforme en deux types d’Oméga-3 à savoir l’acidedocosahexaénoïque (DHA) et l’acide eïcosapentaénoïque (EPA). Les « acides gras essentiels » sont des graisses que l’organisme ne peut pas produire. Il faut donc les chercher impérativement dans l’alimentation.
On parle souvent des oméga-6 et des oméga-3, ceux-ci ne sont en aucun cas synthétisés par l’organisme et doivent être apportés par l’alimentation. Ils peuvent seulement être modifiés (désaturés et allongés) si ce sont des formes précurseurs. De nombreuses molécules impliquées dans l’inflammation sont produites à partir de ces acides gras essentiels : l’acide arachidonique, oméga-6 à longue chaîne, est le précurseur de la prostaglandine de série 2 et d’autres molécules pro-inflammatoires ; tandis que l’EPA, oméga-3 à 20 carbones, antagoniste de l’acide arachidonique, est le précurseur de molécules anti-inflammatoires comme la prostaglandine de série 3 et les résolvines ; et enfin le DHA, oméga-3 à 22 carbones, est le précurseur de diverses molécules qui stoppent l’inflammation comme les résolvines, protectines et marésines. Etant donné que l’apport de ces acides gras, ainsi que leur équilibre, dépend exclusivement de l’alimentation, il faut y prêter une attention toute particulière. Un apport adéquat et équilibré en oméga-3 et oméga-6 est donc crucial, et les compléments d’oméga-3 à longue chaîne (EPA et DHA) peuvent être utiles. On estime aujourd’hui qu’il est de 10 oméga-6 (parfois plus) pour un oméga-3 dans les pays industrialisés.
Autrefois, on prenait ce complément alimentaire régulièrement, parlez de l’huile de foie de morue à vos grands-parents, il doivent s’en souvenir !!! Il est donc essentiel d’ajouter à votre alimentation des petits poissons gras (conservés dans de l’huile car le vinaigre les oxyde), ou de faire une complémentation régulièrement dans l’année.
La Vitamine D
La vitamine D est bien connue pour son rôle dans l’absorption du calcium (et du phosphore) par l’intestin, mais elle a bien d’autres effets. Elle est, entre autres, elle est aussi anti-inflammatoire.
Des études montrent que la supplémentation en vitamine D peut diminuer l’inflammation et la douleur. Une étude[4] a montré que chez des enfants en surpoids et obèses, elle diminue la CRP (marqueur de l’inflammation) et maintient de bonnes valeurs d’IL-10 anti-inflammatoire. Chez des femmes atteintes d’endométriose, la supplémentation en vitamine D augmente la capacité antioxydante et diminue les douleurs pelviennes et la CRP ultrasensible[5].
Une méta-analyse[6] incluant 19 études contrôlées randomisées et un total 3436 participants a conclu à une diminution plus importante du score de douleur avec la supplémentation en vitamine D par rapport au placebo chez les personnes souffrant de douleur chronique.
Réparer la barrière intestinale et nourrir le microbiote
Des compléments ciblés[7] (comme la glutamine, la curcumine…) peuvent rétablir l’étanchéité de la paroi intestinale et donc diminuer l’inflammation et les douleurs (car oui, l’acidose métabolique conduit à une dysbiose : elle abîme la muqueuse intestinale et détruit les bonnes bactéries du microbiote !). Une dysfonction de la barrière intestinale est une source supplémentaire d’inflammation. En effet, si l’intestin devient hyperperméable (généralement en conséquence d’une dysbiose[8]), il laisse passer certains éléments étrangers dans le courant sanguin. C’est ainsi que des débris de la paroi de bactéries, les lipopolysaccharides ou LPS, pénètrent l’organisme et activent, à leur tour, une cascade inflammatoire. On sait que des taux élevés de LPS dans le sang sont statistiquement corrélés à la gravité des anomalies structurelles et des symptômes de l’arthrose du genou[9].
En plus de réparer la muqueuse avec des compléments, il est important de réensemencer la flore intestinale avec des probiotiques de qualités et de les nourrir avec des aliments ou des boissons lactofermentés (kombucha, jus de légumes lactofermentés, shoyu, kéfir, tempeh…). De même, une éviction du gluten est primordiale, ainsi que des aliments raffinés ou trop transformés.
Pour agir sur la perception de la douleur :
Les nutraceutiques les plus efficaces vont cibler le système endocannabinoïde.
Le système endocannabinoïde va :
➜ Inhiber la libération de neurotransmetteurs : en activant les récepteurs CB1, les endocannabinoïdes (des molécules lipidiques endogènes) inhibent la libération de neurotransmetteurs comme le glutamate et la substance P, réduisant la transmission de la douleur ;
➜ Moduler la réponse inflammatoire : les endocannabinoïdes, via les récepteurs CB2, régulent la libération de cytokines et chimiokines, modifiant la réponse inflammatoire.
Parmi les produits de la famille des cannabinoïdes, on trouve le CBD et le PEA. Le CBD n’ayant plus sa publicité à faire, je vais vous présenter le PEA.
Le PEA (palmitoyléthanolamide)
Le palmitoylethanolamide ou PEA, est un amide d’acide gras, dérivé de l’acide palmitique et d’une éthanolamine. Il est endogène : c’est-à-dire il est déjà présent dans le corps humain mais en petite quantité. On le retrouve dans certains aliments comme le soja, le jaune d’œuf, l’huile d’arachide, les graines de tomates, d’okra ou de ricin.
Il fait partie de la grande famille des cannabinoïdes. C’est-à-dire qu’ils activent les récepteurs cannabinoïdes, qui jouent un rôle clé dans le traitement de la douleur dans le corps. Le PEA exerce une activité nouvelle et efficace sur les douleurs chroniques. Je vous joins l’article du site DOCTONAT[10], très complet !
Le palmitoylethanolamide (PEA) exerce donc plusieurs actions distinctes.
Il active les récepteurs cannabinoïdes, impliqués dans la gestion active de la douleur ;
régule l’activité des mastocytes, et diminue par la même les inflammations excessives, qui peuvent causer des douleurs intenses ;
modifie les messages transmis par les cellules gliales aux neurones. Ceux-ci sont donc moins enclins à déclencher les douleurs ;
active les récepteurs PPAR alpha (ou récepteurs activés par les proliférateurs de peroxysomes). Ceux-ci agissent comme des régulateurs actifs de la neuro-inflammation, bloquant une cascade inflammatoire excessive. La neuro-inflammation est notamment à l’origine des douleurs neuropathiques ;
active la synthèse de neurostéroïdes. Ceux-ci envoient des messages qui modulent de façon importante la transmission de la douleur dans l’organisme. Il s’agit d’un antidouleur naturel, comme l’on montré des études menées sur des rongeurs.
Sur les douleur neuropathique périphérique
Il s’agit des douleurs qui affectent les nerfs, en dehors des structures nerveuses centrales (comme la moelle épinière).
L’usage de PEA sur 636 personnes atteintes de sciatique a nettement diminué les douleurs. Une autre étude menée sur un échantillon de 111 personnes montre des résultats similaires avec le même dosage, à savoir 300 milligrammes 2 fois par jour pendant plusieurs semaines. Enfin, une étude clinique a constaté une amélioration des douleurs de la sciatique, lorsque les analgésiques classiques étaient associés au PEA.
Du côté de la névralgie pudendale, qui touche le périnée, le il a traité entièrement la douleur chronique sur un cas reporté.
On constate aussi l’efficacité redoutable du palmitoylethanolamide dans les douleurs dorsales. Plusieurs études l’ont en effet montré. Il soulage nettement la lombalgie, qui touche les vertèbres lombaires. Côté articulaire, le ilréduit les douleurs liées à l’arthrose de la mâchoire. Il permet également une plus grande ouverture de la bouche, en comparaison avec le traitement à l’ibuprofène. Dans le cas de l’arthrose du genou, une autre étude randomisée en double aveugle montre que le palmitoylethanolamide (PEA) réduit la douleur encore une fois, mais aussi la rigidité. Il améliore par là-même la mobilité du genou chez les utilisateurs.
Les chercheurs ont aussi observé le rôle antalgique du palmitoylethanolamide après une opération dentaire, et après une chimiothérapie.
Sur les douleurs neuropathiques centrales
Une étude a été menée par ailleurs sur 20 patients souffrant de douleurs après un accident vasculaire cérébral. Le palmitoylethanolamide s’est révélé efficace sur ces douleurs, ainsi que sur la spasticité. Il s’agit de mouvements musculaires incontrôlables, parfois subis après ce type d’événements.
Le palmitoylethanolamide a aussi montré son efficacité antalgique sur 20 patients atteints de sclérose en plaques. Celle-ci atteint directement le système nerveux central, à savoir la moelle épinière, le cerveau et les nerfs optiques.
Il exercerait aussi un rôle protecteur vis-à-vis du système nerveux central : il réduit la perte de neurones, et améliore la récupération en cas de traumatisme. Il semble notamment diminuer le développement de l'œdème cérébral, réguler à la baisse la cascade inflammatoire et limiter la mort cellulaire. C’est une observation qui se vérifierait dans le cas de la maladie d’Alzheimer, cette affection neurodégénérative qui atteint les neurones.
Si des modèles animaux l’ont déjà suggéré, des scientifiques ont cherché à l’observer de façon clinique. Une femme atteinte de déficit cognitif léger, considéré comme la porte d’entrée vers la maladie d’Alzheimer, s’est vu administrer du PEA pendant 3 mois. Une légère amélioration cognitive semble s’être dégagée, mais cette observation nécessiterait de plus amples études.
Des modèles in vitro soutiennent aussi cette piste. En effet, le palmitoylethanolamide aurait un rôle protecteur notamment vis-à-vis des processus inflammatoires menant à la maladie d’Alzheimer. Il protégerait aussi les astrocytes, ces cellules qui favorisent la croissance des neurones et qui sont l’une des cibles de la maladie.
Par ailleurs, 30 personnes souffrant de la maladie de Parkinson et supplémentées en dopamine ont fait l'objet d'une expérimentation. L’ajout de PEA au traitement a ralenti l’évolution de la maladie, et réduit le handicap lié.
Enfin, il exerce un effet régulateur sur les contractions musculaires éprouvées chez des rats épileptiques.
Bien qu’il ne fasse pas partie de la famille des cannabinoïdes, le shilajit est aussi un remède très intéressant pour traiter l’inflammation et les douleurs.
Le SHILAJIT (voir l’article qui lui est dédié sur ce blog[11])
Puissant adaptogène, cette résine a de multiples vertus.
En médecine traditionnelle, il est couramment utilisé comme antalgique, comme agent analgésique. Ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires du Shilajit peuvent jouer un rôle dans la réduction du stress oxydatif. La recherche suggère que ces propriétés peuvent aider à réguler la réponse inflammatoire de l'organisme, ce qui est essentiel pour maintenir la santé et le bien-être en général.
Un étude[12] a été menée sur des animaux pour évaluer sa capacité à réduire la sensibilité aux stimuli douloureux . Il a été comparé au sulfate de morphine et au diclofénac de sodium, deux médicaments présentant des effets secondaires importants. Les résultats ont montré une diminution significative de l'intensité de la douleur pour toutes les souris recevant des doses d'extrait de shilajit, par rapport au groupe placebo. Cependant, son activité analgésique est inférieure à celle de la morphine, mais égal au diclofénac.
D'autres études ont permis, sur des souris, de déterminer l’impact du shilajit sur le cerveau. Celles-ci ont mis en évidence pour déterminer son impact sur le cerveau qu’il avait des effets inhibiteurs sur certains neurones. Ainsi, il contient des ingrédients sédatifs pour le système nerveux central. Ces résultats suggèrent qu'il pourrait être une cible potentielle pour le traitement de certaines douleurs spécifiques dont la douleur orofaciale.
Pour les douleurs articulaires, la phytothérapie peut vous proposer en plus de nombreux remèdes pour traiter la douleur et l'inflammation.
Phytothérapie
- Pour réduire l’utilisation des anti-inflammatoires : prenez 100 à 200 mg d’extrait d’écorce de pin maritime par jour (excepté chez les personnes sous inhibiteurs d’agrégat plaquettaire) pendant 4 semaines, renouvelable jusqu’à 6 mois.
- Pour activer la reminéralisation osseuse, faites une cure de prêle des champs (riche en silice) : 2 gélules par jour pendant 20 jours, faites une pause de 10 jours, puis recommencez pendant 20 jours. Attention, la prêle des champs a un effet diurétique et n’est donc pas conseillée aux personnes souffrant d’œdèmes dus à une maladie du cœur ou des reins.
- Pour combattre les douleurs articulaires liées aux rhumatismes et à l’arthrose : faites une cure d’harpagophytum en gélules (déconseillé en cas d’ulcère à l’estomac ou de calculs biliaires, de prise de médicaments anti-hypertenseurs ou hypoglycémiants) pendant 2 mois.
Gemmothérapie :
Pour chacun des bourgeons présentés ci-dessous, la posologie est de 5 gouttes avant chaque repas pendant 3 semaines, à renouveler après une pause d’une semaine. On peut combiner 2 à 3 bourgeons en fonction des besoins.
- Pour nettoyer le système articulaire des toxines accumulées, protéger et régénérer les cartilages : faites une cure de bourgeon de cassis.
- Pour éliminer l’acide urique et d’autres résidus acides, stimuler la production des ostéoblastes (cellules osseuses) et agir sur les raideurs articulaires : utilisez le bourgeon de bouleau.
- Pour agir sur les rhumatismes déformants et douloureux, utilisez le bourgeon de vigne vierge, il exerce une action antalgique, anti-inflammatoire et aide à supporter les traitements difficiles comme les corticoïdes et les immunosuppresseurs.
- Pour son effet sédatif et alcalifiant, utilisez le bourgeon de peuplier. Ce bourgeon est efficace pour calmer les douleurs articulaires et musculaires. Le peuplier est riche en salicylates qui se transforment en acide salicylique, un précurseur de l’aspirine, d’où leur action calmante. Il a aussi une action alcalifiante, il favorise l'élimination rénale des acides qui ont tendance à entretenir les inflammations articulaires. Il diminue ainsi le taux d'acide urique.
Vous pouvez trouver ces produits de qualité chez THERASCIENCE OU HERBOLISTIQUE.
THERASCIENCE: ACIDIAL (citrates)/ VITAMINE D3/ PEA / OMEGA 3/ SHILAJIT
HERBOLISTIQUE: IDEM sauf SHILAJIT
[2] van Velden DP, Reuter H, Kidd M, Müller FO. Non-allopathic adjuvant management of osteoarthritis by alkalinisation of the diet. Afr J Prim Health Care Fam Med. 2015 Apr 21;7(1):780.
[3] Vormann J, Worlitschek M, Goedecke T, Silver B. Supplementation with alkaline minerals reduces symptoms in patients with chronic low back pain. J Trace Elem Med Biol. 2001;15(2-3):179-83.
[4] Krajewska M, Witkowska-Sędek E, Rumińska M, Stelmaszczyk-Emmel A, Sobol M, Majcher A, Pyrżak B. Vitamin D Effects on Selected Anti-Inflammatory and Pro-Inflammatory Markers of Obesity-Related Chronic Inflammation. Front Endocrinol (Lausanne). 2022 Jun 13;13:920340.
[5] Mehdizadehkashi A, Rokhgireh S, Tahermanesh K, Eslahi N, Minaeian S, Samimi M. The effect of vitamin D supplementation on clinical symptoms and metabolic profiles in patients with endometriosis. Gynecol Endocrinol. 2021 Jul;37(7):640-645.
[6] Wu Z, Malihi Z, Stewart AW, Lawes CM, Scragg R. Effect of Vitamin D Supplementation on Pain: A Systematic Review and Meta-analysis. Pain Physician. 2016 Sep-Oct;19(7):415-27.
[9] Huang ZY, Stabler T, Pei FX, Kraus VB. Both systemic and local lipopolysaccharide (LPS) burden are associated with knee OA severity and inflammation. Osteoarthritis Cartilage. 2016 Oct;24(10):1769-1775
[12] Golnaz Malekzadeh, Mohammad Hossein Dashti-Rahmatabadi, Samira Zanbagh, Atefehsadat Akhavi Mirab-bashii, Mumijo attenuates chemically induced inflammatory pain in mice, PubMed, juin 2015
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